L’affaire Nini refait surface. Human Rights Watch (HRW) demande sa libération. Dans un communiqué publié aujourd’hui, l’ONG internationale condamne les lois qui criminalisent la diffamation envers les agents de l’état, ainsi que celle d’ «outrage» d’un fonctionnaire qui entravent la liberté d’expression.
La cour d'appel de Casablanca a annulé ce mardi les peines de prison prononcées à l'encontre du directeur de la publication du quotidien arabophone Al Massae, Rachid Nini. Son collègue Saïd Lâajal a connu le même sort. En revanche, les 2 hommes paieront de lourdes amendes.
La censure qui a été ordonnée par l’Etat à l'encontre des titres de presse écrite TelQuel, Nichane (pendant arabophone de TelQuel) et du Monde avec la destruction de 100 000 exemplaires, au début du mois d’août 2009, pour avoir diffusé un sondage d’opinion sur la monarchie et les politiques publiques initiées par le Souverain lors des 10 dernières années, a pris des allures de règlements de compte où une pléiade d’acteurs ont décidé d’en découdre.
Un nouveau né tentera de faire «son trou» au sein de l’espace média au Maroc. En effet le Groupe Almassae, avec à sa tête l’infatigable Rachid Nini, lance le quotidien francophone Soir Echos. Celui-ci se sera disponible ce lundi matin dans les kiosques du Royaume. Sa première «sortie» est très attendue, tant par les lecteurs que par les «concurrents». Arrivera-t-il à faire sa place ? Bousculera-t-il la hiérarchie ? La ligne éditoriale sera-t-elle identique à celle de
Décidemment, les médias marocains perdent la «boule», en ce début d’année 2008. Cette période, propice à l’expression de vœux et de réussite, donne lieu, au Maroc, à des coups bas, sur fonds de règlement de comptes, chacun utilisant son propre journal. La cerise sur le gâteau, c’est que cela ne passionne que les concernés, à savoir une poignée d’individus.