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Grand Angle

Presse au Maroc : Rachid Nini lance Soir Echos

Un nouveau né tentera de faire «son trou» au sein de l’espace média au Maroc. En effet le Groupe Almassae, avec à sa tête l’infatigable Rachid Nini, lance le quotidien francophone Soir Echos. Celui-ci se sera disponible ce lundi matin dans les kiosques du Royaume. Sa première «sortie» est très attendue, tant par les lecteurs que par les «concurrents». Arrivera-t-il à faire sa place ? Bousculera-t-il la hiérarchie ? La ligne éditoriale sera-t-elle identique à celle de Almassae ?
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«Il faut savoir que Soir Echos n’a qu’une seule et unique ambition, celle de servir un contenu d’informations qui soit le plus fourni possible, une ligne éditoriale indépendante et, enfin, de l’analyse. En outre, notre philosophie nous impose une ligne de conduite : ne pas être à la botte de lobby ! A partir de là, l’information sera décortiquée, passée au crible, maillée et livrée. Pas question de bercer ou d’être bercé par des symphonies. Sérieux, honnêteté intellectuelle et pragmatisme guident nos équipes», déclare Rachid Nini, à peine remis de son agression, la semaine dernière à Rabat, commise par trois individus.

Il précise que l’économie occupera 50% du journal. «50% d’éco, puis de la politique, du social, de la culture et du sport. Cependant, nous ambitionnons de constituer une plateforme de collecte, d’analyse et de débat. Une entreprise commerciale doit avant tout donner l’exemple. On ne fait de «l’info» pour faire du business, mais de «l’info» qui traite du business et autres sujets qui font l’actualité» ajoute-t-il.

Le premier tirage est de 30 000 exemplaires. «On commence avec 30 000, puis on verra. Ceux sont les lecteurs qui trancheront comme avec Almassae. Les prévisions et autres projections demeurent un exercice délicat. Si, certains sont à l’aise dans cet exercice, pour ma part, je suis trop ‘terre à terre’ pour tirer des plans sur la comète. Travail, travail, travail,… voilà mon leitmotiv» poursuit Nini.

Pour relever le défi de positionner Soir Echos, Rachid Nini a investi dans le capital humain. «Sans ressources humaines compétentes, on ne peut pas réussir un projet». Ainsi, Nini a opéré à un «mercato» pour constituer une rédaction à la hauteur de son ambition. Driss Bennani, ancien journaliste politique de TelQuel a succombé au charme du projet porté par Nini et il assurera la fonction de rédacteur en chef. Pour le «seconder», Khalid Tritki, également un ancien de TelQuel (et précédemment red’ chef de l’hebdomadaire Challenge), qui aura la lourde responsabilité de toute la partie économie. Quand à Hakima El Mariky, l’ancien «pilier» du quotidien l’Economiste, se voit confier un poste sur mesure, celui de Secrétaire générale de la rédaction.

En dehors de ce «noyau dur» d’autres journalistes ont également opté pour l’aventure, et ce, au plus grand dam (voir désarroi) de certains «boss» de la presse écrite. «Il a fait de la surenchère. C’est inadmissible !», dixit un confrère de la presse écrite. Face à de telle allégation, Rachid Nini reste de marbre. «Le métier de journaliste, je le connais et je continue à l’exercer. Un journaliste doit évoluer dans un environnement propice à l’épanouissement, et non à l’inverse. Le mépris n’a jamais rien produit de bon», conclut Nini.

Bon vent au nouveau venu !

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