Symbole de la réconciliation entre le Maroc et la France après une année de brouille diplomatique, la grande rencontre entre le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et son homologue français Manuel Valls a démarré ce jeudi 28 mai à Paris. Outre les questions sécuritaires et judiciaires, ces deux journées sont marquées par une véritable accélération de la coopération économique.
Dans leur combat contre des milieux francophones, les partisans de l'arabe demandent une intervention du roi Mohamed VI en vue de mettre un terme «aux putschs qui menacent l’identité des Marocains» et la « stabilité de l'Etat».
Dans les prochaines semaines une nouvelle barrière de 14 km sera construite sur les frontières Est du royaume. Elle devrait s’ajouter à la ligne de 110 km en cours de réalisation. Au parlement, le chef du gouvernement justifie de tels projets par les différends avec l’Algérie.
Pour son retour à la Chambre basse du parlement, Abdelilah Benkirane s'attaque à un dossier épineux. Pour tenter de mener à bien la réforme des caisses de retraites, le chef du gouvernement a tendu la main aux syndicats. Sur la question des salaires des fonctionnaires, pas d'augmentation en vue, car déjà assez hauts. Benchmark régional à l'appui.
Au Forum économique mondial (WEF) sur la région du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA), qui se tient près de la mer Morte en Jordanie, la conférence de Abdelilah Benkirane sur l’ «exception marocaine» a mobilisé peu de participants. En revanche, c’est sa présence aux côtés de Shimon Pérès lors de la séance inaugurale de l’événement qui continue
Invité ce jeudi sur la radio madrilène 4G, Ignacio Cembrero a révélé que le gouvernement marocain aurait plaidé pour son éviction d’El Pais bien avant qu’il ne soit accusé d’apologie au terrorisme. Détails.