Le PJD est l’un des partis, sinon le seul, à être en pérpetuelle campagne électorale. Bien qu’ils soient au gouvernement, ses têtes d’affiche poursuivent leur agenda, animant des meetings, mobilisant la foule et menaçant leur «ennemis».
C’est l’escalade qui se profile entre le département de l’Intérieur et les députés du PJD. Benkirane est dans une situation délicate, il est pris entre le marteau et l’enclume. Et il n’est pas le seul, Mustapha Ramid à la Justice l’est également.
Avec l’arrivée du PJD au gouvernement, la politique cède du terrain au populisme. La recette n’est plus une exclusivité des têtes d’affiche de la Lampe. Les autres l’usent à souhait pour combattre les islamistes qui se trouvent pris à leur propre piège.
Après la révélation avant-hier par le journal arabophone Akhbar El Youm du versement occulte de primes entre l’ex-ministre de l’Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, et le Trésorier Général, Noureddine Bensouda, c’était aujourd’hui au tour du Premier Ministre, Abdelilah Benkirane, de s’exprimer sur le sujet. Entre surprise et étonnement, le chef du gouvernement a partagé son
Au Maroc les syndicats vont en rangs dispersés. Chaque syndicat tient à organiser sa propre marche, ratant un rendez-vous avec la participation massive, comme cela s’est produit le dimanche à Rabat.
Les Espagnols ont réservé, vendredi un accueil chaleureux à Abdelilah Benkirane. D’abord à Madrid avec une audience, en tête à tête, avec le roi Juan Carlos, des entretiens avec le chef du gouvernement Mariano Rajoy et une réunion avec le président de la Chambre basse du parlement, puis à Barcelone où il a donné une conférence sur le changement démocratique au Maroc.