A une semaine de l’Aïd El Kébir, les préparatifs vont bon train au Maroc. Certaines familles ont d’ores et déjà acheté leur mouton et d’autres, malheureusement les plus démunies, fêteront l’Aïd El Kébir sans mouton ou devront prendre un crédit pour honorer la tradition du sacrifice.
Il est 19h23, al adhan ou l’appel à la prière retentit. Après une après-midi de préparation de harira, de pâtisseries et gourmandises diverses, voilà toute la famille autour de la table bien garnie du f’tour, les yeux rivés sur l’écran. Ils attendent tous la caméra cachée et autres sitcoms pour se détendre les zygomatiques. Sauf que le florilège des séquences publicitaires
Plus de 3,5 millions d’utilisateurs Facebook au Maroc. Ce nombre positionne le Royaume 36ème au classement mondial, où les Etats-Unis et l’Indonésie arrivent en tête. Comme dans le monde arabe, le nombre d’adhérents aux réseaux sociaux a décuplé ces derniers mois au Maroc. Si le printemps arabe en est la cause, les publicitaires prennent le train en marche.
Après avoir participé en 2005 à une campagne de prévention des accidents de la route au Maroc, Said Taghmaoui âgé de 37ans est désormais l’ambassadeur de la marque de café devenue une référence sur le marché national.
La nouvelle est arrivée jusque dans la presse française : l’hebdomadaire en darija «Nichane», petit frère de TelQuel, a dû mettre la clé sous la porte. La cause ? Pour Ahmed Benchemsi, directeur de publication de TelQuel, Nichane a été «victime d’un boycott publicitaire persistant initié par le holding royal ONA/SNI, le plus important groupe économique du Maroc». Peut-être, mais pas
2010 sera décidément une année bénie pour Marouane Chamakh. Promu capitaine chez les Lions de l'Atlas, hauteur d'un bon début de saison avec son nouveau club, il est désormais visible sur un spot publicitaire du célèbre équipementier américain Nike. Il est tout simplement le premier footballeur marocain qui verra son nom associé officiellement à celui de la marque à la virgule.
Beaucoup en vivent, mais pour le moment, ce n'est pas dans le monde arabe qu'on y arrive le mieux: les budgets publicitaires sont en moyenne 20 fois inférieurs dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) qu'en Amérique du nord. L'année de crise n'a pas arrangé les choses, mais globalement, les grands groupes de médias et la pub en ligne semblent en sortir renforcés..
Cette semaine a vu se dérouler une lutte assez comique entre les deux voisins du maghreb. La guerre cybernétique entre le Maroc et l'Algérie (marraine du Polisario) vient de changer de niveau en prenant comme témoin l'américain Google sur le terrain de la publicité en ligne.