L’Angola du président João Lourenço, au pouvoir depuis septembre 2017, continue son rapprochement avec le Maroc. En témoigne l’absence de la question du Sahara dans les entretiens avec Sabri Boukadoum.
Ce Franco-marocain de 40 ans est installé en Angola depuis près de vingt ans. Il y a monté une entreprise dans le BTP et est aujourd’hui un fin connaisseur de ce pays lusophone.
Si l'Angola reconnait toujours la «RASD», il commence lentement à prendre ses distances avec le Polisario. Il y a deux jours, son «ministre des Affaires étrangères» n'a pas eu droit à la traditionnelle audience avec le président Lourenço comme ce fut le cas en Afrique du sud et en Namibie.