La Délégation général de l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a lancé mercredi la 3e édition de son université d’automne. Un rendez-vous destiné notamment aux détenus salafistes. Abderrahim Ghazali, de la Coordination mixte ainsi que Mohamed El Fizazi et Abdelouahab Rafiki, deux ex-détenus salafistes, commentent cette initiative.
Face au «Hirak» du Rif, les islamistes marocains ne jouent pas la même partition. Une divergence qui n’est pas sans rappeler celle face aux marches du Mouvement du 20 février en 2011.
Cheikh Mohamed El Fizazi s’est adressé mercredi au leader d’Al Hirak dans le Rif, qualifiant son discours de «séparatiste». Des propos qui n’ont pas été du goût de Nasser Zefzafi, selon qui, El Fizazi ira «dans les poubelles de l'histoire». Une réponse qui a poussé El Fizazi à répliquer de manière pas très "catholique".
La carte salafiste n’a pas fait long feu. Les candidats de la mouvance radicale engagés dans les élections législatives ont tous échoué. L’Istiqlal qui comptait sur ces islamistes d’une autre tendance pour remporter davantage de sièges à subi un revers. Un échec qui n’est pas sans rappeler ceux du parti Annahda wal Fadila aux élections de 2007 et 2011. Explications.
Si le PJD a réussi à adouber Hammad Kabbadj en le désignant à la tête de sa liste à la circonscription Marrakech-Gueliz, d'autres salafistes refusent de monter à bord du navire de la Lampe. Certains, comme Mohamed El Fizazi, vont jusqu'à attaquer ouvertement les «frères» de Benkirane.
Il fallait s’y attendre. Les religieux marocains sont unanimes pour condamner la volonté de Lachgar d’interdire la polygamie au Maroc. Parmi eux, le cheikh Mohamed El Fizazi est monté au créneau. Il considère que ce genre d’appel est une atteinte directe à Mohammed VI en tant que commandeur des croyants.