C'est l'un des extraits de l'interview accordée au site Public.es, par le bloggeur Mohamed Erraji, condamné à deux ans de prison ferme en première instance, il sera acquitté pour vice de procédure. Il était à Madrid ce Mardi, pour recevoir le prix du Club international de la presse 2008.
Le verdict tant attendu sur l’affaire Erraji vient de tomber. Le Procureur général de la cour d’appel d’Agadir a statué en prononçant la relaxe sous la forme d’abandon de toutes poursuites à l’encontre de Mohamed Erraji.
Nouveau coup de théâtre dans l’affaire du bloggeur Mohamed Erraji ! Ce dernier qui a comparu libre et en compagnie d’une cohorte d’avocats, ce matin, devant lu juridiction de la cour d’appel d’Agadir a été prié de se représenter devant la cour d’appel, jeudi 18 septembre courant.
Au passage en revue des différentes étapes de «l’affaire Erraji», le bloggeur originaire de Biougra, ville satellite située à une trentaine de kilomètres d’Agadir, on est en droit de se poser un certains nombre de questions. Comment ce jeune est arrivé à côtoyer les détenus de droits communs alors que son seul tort était d'avoir écrit un article. Récit.
Mohamed Erraji, rédacteur du support électronique en langue arabe « Hespress », a été arrêté suite à un article qu’il avait publié dans le même journal sous le titre « le Roi encourage le peuple à être paresseux ». Cet article a été jugé irrespectueux à l'égard du roi. Il écope de 2 ans de prison et 5000 dirhams d'amende.