Lors de son 6e congrès, le Mouvement unicité et réforme a pour ambition d’instaurer une «séparation» avec la ligne politique du PJD. Un objectif qui paraît irréalisable au regard des liens difficiles à démêler entre les deux entités.
Si Assabah affirme que Benkirane et Hamieddine ne participeront pas au prochain meeting de la jeunesse du PJD, le secrétaire général du parti dément l'information et brandit l’indépendance de cet organe de la Lampe de la direction du parti.
A l’instar du cabinet Benkirane, le gouvernement El Othmani continue de nier l’existence de relations économiques et politiques avec Israël. Les faits recensés sur le terrain apportent néanmoins un autre son de cloche.
Ce lundi à la Chambre des représentants et en présence d’El Othmani, l’Istiqlal a ouvertement pointé du doigt l’approche sécuritaire prônée par le gouvernement face aux revendications sociales des Marocains.
Le 5 avril 2017, Saâdeddine El Othmani présentait les membres de son gouvernement au roi Mohammed VI. Depuis, il n’a eu cesse d’exhorter ses ministres à quitter leurs bureaux et communiquer directement avec les citoyens. Un message qu’il a réitéré encore une fois ce jeudi.
La tentative du chef du gouvernement de jouer avec les chiffres de l’enseignement de l’amazigh en sa faveur s’est finalement révélée vaine. Elle a en effet été démasquée par le PAM.
Une fois de plus, l’hostilité envers la langue de Molière réunit l’Istiqlal et le PJD. A la Chambre des conseillers, les deux partis ont ignoré l’officialisation de l’amazighe pour se lancer dans un réquisitoire contre le français.
Le chef du gouvernement a consacré la première partie de son passage à la Chambre des conseillers à l’examen des accords de libre-échange. L'ALE conclu avec la Turquie sous le gouvernement Jettou a monopolisé l’attention des conseillers.