Pour son retour à la Chambre basse du parlement, Abdelilah Benkirane s'attaque à un dossier épineux. Pour tenter de mener à bien la réforme des caisses de retraites, le chef du gouvernement a tendu la main aux syndicats. Sur la question des salaires des fonctionnaires, pas d'augmentation en vue, car déjà assez hauts. Benchmark régional à l'appui.
Les syndicats exigent de nouvelles hausses des salaires et une réduction du seuil de l’impôt sur les revenus des fonctionnaires. Le gouvernement serait prêt à répondre à certaines demandes. Le cycle électoral prévu en 2015 et 2016 et les mesures de rigueur budgétaire qu’il s’apprête à prendre suggèrent une telle souplesse.
Face aux instructions royales, la rigueur budgétaire annoncée tambour battant, par Benkirane aux Marocains s'éclipse. Le gouvernement, sur ordres de Mohammed VI, a été contraint d’accorder des indemnités aux magistrats et aux membres des forces auxiliaires, un corps paramilitaire relevant du ministère de l’Intérieur. Au cabinet Benkirane de puiser dans certains fonds spéciaux pour exécuter les ordres.
Le chemin est encore long pour que les compétences des femmes soient plus reconnues au même niveau que les hommes au Maroc. En tout cas, c’est ce qu’on pourrait tirer d’une enquête du Haut commissariat au plan (HCP) sur la Mobilité sociale intergénérationnelle en 2011, présentée hier. Selon cette étude, les marocains ont 7,1 fois plus de chances que les marocaines d’être promus socialement.
Les belles années au Samu social Casablanca semblent révolues. Selon les partenaires de cette association, celle-ci traverse une situation «dégradante» qui nécessite un soutien des autorités concernées. Fondée en 2005 pour prêter main forte aux personnes en situation de rue, dont les femmes et les enfants, l’institution vivote et risque de sombrer.
Une année après l’éclatement de l’affaire des primes qu’auraient échangé l’ancien ministre des Finances, Salaheddine Mezouar (octobre 2007-janvier 2012) et le trésorier général du royaume, le PJD s’attaque aux rémunérations des hauts cadres de la fonction publique. Son groupe à la Chambre basse du parlement a déposé, en ce sens, une proposition de loi. Reste à