Hier soir à Tanger, Benkirane a une nouvelle fois exprimé sa proximité avec les partis de la Koutla (USFP, PPS et Istiqlal). Quelques heures auparavant et à des centaines de kilomètres de la ville du Détroit, Hamid Chabat reniait son alliance avec le PAM, le parti avec lequel il dit «ne pas partager le même référentiel idéologique».
La victoire du PJD et les tractations pour la formation de la nouvelle équipe gouvernementale ont provoqué l’implosion des fameuses alliances nées ou ressuscitées à la veille des législatives. La mort de la Koutla démocratique fait place, à ce que certains de ses anciens membres appellent aujourd’hui «la Koutla historique».
La scène politique marocaine est en pleine reconfiguration à l’approche des législatives anticipées du 25 novembre. Le Parti de l’Istiqlal, l’USFP et le PPS ont ressuscité la «Koutla» alors que les partis dits de «l’administration» ont réussi à faire naitre un «G8» en s’alliant à des formations plus ou moins représentatives. Seul le PJD fait cavalier seul. Mais ces