L’internet est devenu un média à part entière dans la majorité des pays industrialisés. C’est un lieu de débat, de dénonciation, d’exercice de sa citoyenneté. Les vidéos d’hommes politiques français, belges, américains pris en flagrant délit de mensonge, en état d’ébriété ou autres font un tapage tellement fort sur le web, que les médias traditionnelles s’en empare rapidement.
Le Maroc toujours aussi bien placé quand il s’agit de corruption. Il se hisse piteusement encore une fois tout en haut de l’échelle de mesure adoptée par Transparency International, pour occuper la position de vice champion du monde en la matière. Le résultat n’est une surprise pour personne. Le gouvernement fait mine de s’en soucier depuis quelques années déjà. Après s’être fait taper sur les doigts en 2005, il est décidé aujourd’hui à prendre le taureau par les cornes.
La sangsue du Maroc est en passe de se faire écraser. La guerre à la corruption a été déclarée et, cette fois-ci, c’est le grand assaut. L’Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) verra bientôt le jour, mais les modalités de création de cet organisme sont loin de plaire à tout le monde…