La stratégie du royaume pour lutter contre la corruption est inadéquate. C’est ce qu’on pourrait conclure du rapport du Conseil de l’Europe dans le cadre du programme «Renforcer la réforme démocratique dans les pays du voisinage méridional». Selon ce dernier, la lutte contre ce fléau au Maroc bute sur plusieurs points. La note est encore salée pour le royaume et les rédacteurs du rapport ont émis
Reddition des comptes, transparence, lutte contre la corruption et bonne gouvernance, nous chantaient les défenseurs de la constitution de 2011. Aux grands mots, les plus beaux stratagèmes pour étouffer les affaires avant même d'atterrir entre les mains de la justice. Belkhayat, Mezouar, Baddou, Maroclear, CCME, et bien d'autres encore, ont été mis en cause dans des supposés abus d'argent public sans que la machine judiciaire ne s'en empare.
Au parlement et en présence d’une délégation de Transparency international en visite au Maroc, le chef de gouvernement a souligné, que la lutte contre la corruption n’incombe pas seulement à son gouvernement mais également aux citoyens.
Le rapport 2014 de l’indice de liberté économique vient de paraitre, mais les nouvelles ne sont pas très bonnes pour le Maroc. Après une régression en 2013, le royaume chérifien vient de reculer une nouvelle fois pour se situer au 103ème rang sur 178 pays. Même au sein de la région MENA, le Maroc ne fait pas meilleure figure. Détails.
Après les remous suscités par l’affaire Serge Dassault, l'ambassade du Maroc en France a décidé de sortir de l’anonymat. Hier, elle a confirmé la tenue d’un déjeuner auquel était invité son ancien chargé d’affaires, Riad Ramzi, mais a nié l'existence d'un complot entre son diplomate et l'industriel et sénateur français. Le sénateur UMP et responsable du groupe Dassault est
Le Maroc est abonné aux mauvais classements de l’indice de perception de la corruption élaboré par l'ONG Transparency international. Pour essayer d’endiguer le fléau, le ministre de la Justice a eu l’idée de mettre en place un numéro vert. Rachid Filali, le secrétaire général de Transparency Maroc n’est pas tout à fait convaincu du succès de l’initiative.
Victime d’une tentative d’assassinat et d’un plan machiavélique au Maroc, l’ex-boxeur marocain Fatah Hou vient de porter plainte contre Serge Dassault pour «associations de malfaiteurs». Trois autres hommes dont un diplomate marocain en service à Paris sont également concernés. Une affaire troublante de corruption. Même si le sénateur UMP et ses compagnons nient catégoriquement les faits reprochés,
Le PJD apprend à son corps défendant la différence entre l’opposition et le gouvernement. Sa base, de plus en plus mécontente de la gestion des affaires publiques, commence à briser le silence et crie son opposition. A Al Hoceima, dix PJDistes ont décidé de quitter le parti. Dans la même région, il y a quelques mois, c’était le sniper de Targuist qui ouvrait la voie de la fronde.