En l’espace de deux semaines, le Maroc a eu 100 millions de dollars de la Banque mondiale et 50 M euros de l’Agence française de développement. Deux prêts dédiés exclusivement à booster l’emploi. Les diplômés qui protestent quotidiennement devant le parlement exigent leur part de cet argent. Seulement, tous ces millions en devises ne sont pas destinés à la fonction publique. Loin de là.
Pour une fois qu'un ministre dit toute la vérité sur le chômage au Maroc, nous n'allons pas nous plaindre. Cependant, la franchise d’Abdeslam Seddiki ne prête pas à l'optimisme pour l'avenir du Maroc. Entre chômage ou exil, l'avenir n'est pas rassurant.
Des immolations par le feu étaient sur le point de se produire dans la capitale. Il s'agissait de 13 non-voyants qui réclamaient le droit au travail dans la fonction publique mais sans passer de concours.
L’intégration directe à la fonction publique est au cœur d’une controverse entre le gouvernement Benkirane et un groupe de diplômés sans emploi.