Deux mois après l’élection au gouvernement du Parti Justice et Développement, Abdelilah Benkirane lance un pavé dans la mare. Le Premier Ministre s’est dit prêt à légaliser l’avortement partiel au Maroc. Une décision qui ne fait pas l’unanimité chez certains politiciens et féministes.
Nouzha Skalli, ministre de la Santé, évoque la possibilité de légaliser l’avortement dans «les cas extrêmes». Près de 300 000 femmes se font avorter clandestinement chaque année au Maroc au péril de leur vie.
Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité, s’est prononcée en début de semaine en faveur d’une légalisation «partielle» de l’avortement. Une voix officielle qui s’élève auprès de celles de Yasmina Baddou, ministre de la santé, et de quelques ONG marocaines, telles que l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC). Une
A l’instar du tabac, la taxation du cannabis, pourrait rapporter à l’Etat français 1 milliard d’euros. C’est ce qu’a constaté Pierre Kopp, économiste et professeur à l’université Panthéon Sorbonne Paris-I, dans un entretien accordé au quotidien le Monde. Le Maroc, premier producteur au monde de résine de cannabis, pourrait également tirer bénéfice de cette légalisation.