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Geert Wilders : «Personne n'offense les Marocains plus que les Marocains eux-mêmes»

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Geert Wilders lors de son passage à la Chambre des représentants des Pays-Bas, mercredi. / DR
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Moment de malaise à la Chambre des représentants des Pays-Bas, mercredi, avec le passage du leader du Parti pour la liberté (Partij voor de Vrijheid, PVV) pour s’exprimer sur les politiques générales. Profitant d'un temps de parole plus long que les 35 minutes prévues, Geert Wilders est revenu sur sa condamnation pour avoir insulté les Marocains, en enfonçant davantage le clou.

Le leader du PVV a ainsi estimé que les Pays-Bas sont devenus «un pays intensément corrompu». «Les personnes ayant une opinion indésirable ne sont plus protégées par la liberté d'expression», déclare-t-il, rapporté par les médias néerlandais. Et de qualifier son pays de «dictature politiquement correcte de la majorité libérale de gauche». 

Geert Wilders n’a pas raté l’occasion pour tirer sur les Marocains, affirmant que «les Néerlandais sont victimes de discrimination aux Pays-Bas car ils seraient maltraités, volés et attaqués par des Marocains à grande échelle». Il a évoqué «la terrible terreur marocaine».

«Il y a maintenant des millions de Néerlandais qui aimeraient avoir moins de Marocains (…) Personne n'offense le groupe des Marocains plus que les Marocains eux-mêmes», a-t-il lâché, provoquant la consternation chez les députés, dont les Néerlando-marocains Farid Azarkan, chef du parti DENK, ainsi que Khadija Arib, qui préside la Chambre basse.

Début septembre, la Cour d’appel de La Haye a confirmé la condamnation du dirigeant d’extrême-droite Geert Wilders pour avoir insulté des Marocains, à travers ses propos tenus lors d’un rassemblement électoral en 2014 contre les Marocains des Pays-Bas. Les juges n’ont toutefois pas infligé de peine et ont annulé la condamnation de l’homme politique pour incitation à la haine.

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