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Grand Angle

Non-déclarations à la CNSS : Le PJD accorde l’absolution à Ramid et Amekraz

Le PJD accorde l'absolution aux deux ministres ayant fraudé la CNSS. Pour le parti de la Lampe, le plus grave concerne l'utilisation politique et médiatique de cette affaire.

Publié
Mustapha Ramid en compagnie du chef du gouvernement / DR.
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Le secrétariat général du PJD prend la défense de ses ministres Mustapha Ramid et de Mohamed Amekraz, pointés du doigt pour non-déclarations des salariés de leurs bureaux d’avocat à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Les ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement et le ministre de l’Emploi et de l’insertion professionnelle «n’ont pas enfreint les règles d’intégrité et de transparence liées à la gestion des affaires publiques et les dispositions de prise en charge de leurs responsabilités publiques», indique l’instance, dans un communiqué diffusé cet après-midi sur son site.

Le secrétariat général a, en revanche, «fermement fustigé les tentatives de certains de surfer sur les deux incidents pour lancer une campagne systématique et coordonnée ciblant le parti et destinée à lui porter préjudice et à ses dirigeants», précise la même source.

«Quelques que soient les conditions et les circonstances ayant empêché l’inscription à la CNSS des employés dans les deux bureaux d’avocats», le PJD concède que «la non-déclaration des salariés constitue une infraction à la loi, sachant que la déclaration est un devoir de l’employeur».

Le PJD félicite ses deux ministres

Le secrétariat général de la Lampe a conclu, néanmoins, son communiqué en jetant des fleurs en direction des deux ministres. A l’attention de Mustapha Ramid, l’instance a couvert d’éloges «la bienveillance» avec laquelle il a entourée feue sa secrétaire Mme. Jamila Bichr, citant particulièrement les témoignages de la famille de la défunte en faveur du ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement.

Les «frères» et les «sœurs» de Saad-Eddine El Othmani n’ont pas oublié de saluer la «correction» du ministre de l’Emploi de la situation des salariés de son bureau d’avocat à Agadir, «conformément aux dispositions des lois en vigueur dans de tels cas».

Le 27 juin, Slimane El Amrani, le n°2 du PJD, a donné une étrange explication aux affaires Ramid et Amekraz, estimant que «c’est un indicateur significatif du succès du parti dans la gestion des affaires des citoyennes et citoyens aux côtés de ses partenaires et l’ensemble des acteurs politiques».

Article modifié le 04/07/2020 à 01h00

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