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Espagne : Marlaska défend le «rapatriement à chaud» de migrants subsahariens vers le Maroc

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Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande Marlaska. / DR
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Le ministre espagnol de l’Intérieur se montre une nouvelle fois dithyrambique lorsqu’il aborde les relations avec le Maroc. Vendredi 29 mai, lors d’une réunion de la commission de l’intérieur au Sénat, il a qualifié ces liens d'«importants et pertinents». «Je dirais qu'ils doivent être améliorés mais ils sont très étroits», a-t-il souligné. 

Fernando Grande Marlaska a reconnu qu’en Espagne, «il y a un manque de connaissance du Maroc et de sa société», rapporte des médias ibériques. Ces éloges ne sont pas dénués de calcul politique. Elles interviennent en réponse à des questions de sénateurs de gauche ayant condamné la politique de «rapatriements à chaud» vers le royaume de Subsahariens qui accèdent à Ceuta et Melilla, les qualifiant d’«illégaux».

Ces expulsions empêchent les migrants «de demander une protection internationale» et que «leurs cas soient examinés» par les services d'asile en Espagne, a notamment dénoncé le parlementaire Xavier Castellana du parti indépendantiste Gauche Républicaine Catalane.

Le ministre de l’Intérieur a défendu ces «rapatriements à chaud», expliquant qu’ils sont conformes au droit international. Pour mémoire, la Cour européenne des droits de l’Homme avait autorisé, dans un arrêt publié le jeudi 13 février, ces expulsions rapides de migrants subsahariens vers le Maroc.

L’Espagne a remis, le 3 janvier 2020, aux autorités marocaines, 42 Subsahariens ayant réussi à accéder à l’archipel de Chafarines, sous souveraineté espagnole.

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