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Grand Angle

Sète-Tanger : La compagnie italienne GNV veut reprendre la ligne

La compagnie maritime italienne Grandi Navi Veloci pourrait exploiter prochainement la ligne Sète-Tanger. Annonce faite par le top management de la société avant-hier, mais le ministère marocain des Transports freine son enthousiasme et étudie l'offre.

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Ce qui  n'était encore qu'une rumeur il y a quelques jours, est officiel. Le géant italien de l’armement maritime, Grandi Navi Veloci (GNV), a annoncé, mercredi 22 février, qu’il souhaitait se lancer très prochainement sur la ligne Sète-Tanger. GNV a entamé des démarches auprès les autorités de tutelle au Maroc, le ministère des Transports. La compagnie italienne, qui gère d'autres lignes en Méditerranée, n’attend plus que son autorisation pour commencer les rotations. 

La ligne qui relie Sète à Tanger est un marché intéressant, mais la GNV assure également vouloir répondre à un besoin urgent. «Face à la demande de plus en plus pressante des citoyens marocains vivant en France, des agences de voyages et des autorités locales, nous avons décidé de lancer cette connexion maritime en l’intégrant dans le service actuel», a déclaré Ariodante Valeri, directeur général de Grandi Navi Veloci, sur Econostrum.

Si l’autorisation d'exercer sur cette ligne lui est accordée par le ministère marocain des Transports, la ligne sera assurée par Sea Motor Ways, société marocaine contrôlée par GNV. La liaison Sète-Tanger serait, pour la compagnie italienne, une extension complémentaire à son service actuel entre Tanger, Barcelone et Gênes. Ce serait le car-ferry Exclesior qui serait chargé de la rotation. Mesurant 202,17 m de long pour 28 de large, il peut transporter 2 253 passagers et offre aux transporteurs routiers 2 250 mètres linéaires.

Pas de décision hative

Pour les autorités marocaines, il n’y a pas encore lieu d'annoncer la fin d'exploitation de la ligne par la Comarit-Comanav. «Les médias disent qu’ils [la GNV] vont bientôt se lancer, mais c’est faux. Rien n’est encore fait», insiste M Abouelsath, Directeur de la marine marchande au ministère de l’Equipement et du Transport. «Ils ont envoyé une demande. Nous sommes en train de l’analyser, mais il n’y a pas d’autorisation pour qu’ils opèrent sur la ligne. C’est une chose dont nous ne pouvons décider à l’instant, nous devons étudier tous les contours de la question», a-t-il ajouté.

Yabiladi avait récemment appris par le biais d’un marin de la Comarit à Sète que la société devait être achetée par des Français. «Même le ministre français, dans ses discussions avec M Baraka, a fait part des intentions de l’armement français, mais on n’a rien vu», souligne M. Abouelsath.

La confusion

La préoccupation actuelle des autorités marocaines est de sauver la Comarit. «La demande de la société était un soutien financier direct de l’Etat. Mais nous ne disposons pas d’argent frais à injecter dans cette affaire», explique M. Abouelsath. «Actuellement nous vivons une situation dramatique et exceptionnelle. Nous sommes préoccupés par le cas de la Comarit. Pour l’instant, personne ne voit encore clair dans cette affaire », avoue-t-il.

Depuis plusieurs semaines, il est quasiment impossible d'obtenir des informations de l’un des responsables de la commission interministérielle de sauvetage. Ses membres sont continuellement en réunion à l’extérieur ;  sans parler de la Comarit. Ce matin, le top management de la société marocaine était en conseil d’administration, a indiqué le secrétariat de la Direction générale adjointe.

Entre temps, les marins marocains croupissent dans les ports de Sète et Algésiras presque sans aide. N’ayant pas été payés depuis le mois de novembre dernier, ils ne peuvent plus rembourser leurs crédits immobiliers ou subvenir aux besoin de leurs familles. De plus, les cotisations sociales n’ont jamais été versées par la société. 

G.N.V
Auteur : aswatfree
Date : le 24 février 2012 à 16h59
Merci YABILADI pour votre réactivité et vos informations en direction de la diaspora marocaine
En espérons une issue positive pour mettre fin à la grande galère subie par tous les marins
De comarit ,comanv et les clients qui attendent toujours le remboursement de leurs billets.
Nous espérons que les responsables marocains prendront conscience de tous ce qui se passe
Et prendrons l’initiative de délivrer les autorisations nécessaire à une compagnie qui veut travailler
Sérieusement comme la GNV avant que ça soit trop tard…
comanav comarit
Auteur : 2002nidal
Date : le 24 février 2012 à 16h49
"Comarit-Comanav: Plus que de l’irresponsabilité, c’est de l’inconscience ! La saisie des bateaux de Comarit-Comanav a entrainé une série de malheurs sur les deux compagnies maritimes . Entre dettes colossales, redevances envers les clients, risque de vente aux enchères de leurs ferries et conflit social, Comarit-Comanav sont toujours dans l’impasse. Alors que le dernier délai de paiement de leurs créances a expiré le 5 février courant, aucune annonce n’a encore été faite par rapport à l’issue du litige. Mais cette situation aussi enchevêtrée et complexe que dramatique ne semble pas constituer un souci majeur pour les responsables de ces compagnies qui, dédaignant les conditions dramatiques dans lesquelles vivent leurs personnels, officiers et marins, pour n’évoquer que ce volet social, continuent à mener leur train de vie fastueux en achetant un building à coup de milliards et des voitures de luxe à des centaines de millions. Plus que de l’irresponsabilité, c’est de l’inconscience ! Les marins, notamment de Tanger et de Casablanca, au service des deux compagnies maritimes Comarit et Comanav, profondément lésés dans leurs droits légitimes à la suite de la crise financière aigue qui frappe de plein fouet leurs compagnies, se succèdent continuellement à la place des Nations à Tanger, pour manifester devant le siège de Comarit-Comanav, revendiquant le retour de leurs acquis tels que l’application de la réglementation; le paiement des salaires et des primes gelés depuis plusieurs mois ; la régularisation de leur situation vis-à-vis de la Caisse des retraites « CIMR » et de la Caisse nationale de sécurité sociale «CNSS», la continuité des activités de la compagnie Comanav ferry ; l’application de la règle de disponibilité du personnel navigant en attente d’embarquement, une fois leurs congés liquidés ; et le remboursement des prêts bancaires du mois de janvier 2012 à l’ensemble du personnel, entre autres revendications légitimes. A cette fin, un protocole d’accord a été signé le 1er février courant, d’une part, par la Compagnie Comanav ferry représentée par MM. Youssef Abdelmoula et Abdelmajid Lkandouchi, et d’autre part, par MM. Mohamed Chamchati, Saïd Lourini et Mustapha Marhoum au nom duSyndicat « Union marocaine du travail (UMT). Or, il semblerait que les deux signataires représentant la compagnie n’aurait aucun pouvoir de décision, ce qui donnerait au document signé une valeur plutôt « null and void » (nulle et non avenue), notamment qu’un précédent accord similaire avait été déjà signé le 20 décembre 2011 et aucune suite n’y a été donnée à ce jour. Dès lors, on est en droit de se demander si les patrons de Comarit-Comanav ne seraient-ils pas seulement en train de « berner » le syndicat pour gagner du temps, sachant l’éventualité de plus en plus probable de la vente aux enchères des trois navires de transport de passagers, le « Marrakech » , « Le Biladi » et le « Béni N’sar » en saisie conservatoire, au port français de Sète . D’autre part, des salariés qui affirment avoir été abusivement licenciés ont observé aussi des sit-in à la place des Nations et, tout récemment devant le Parlement et les locaux du ministère de la Justice. Ainsi donc, les manifestations des marins devant le siège de Comarit-Comanav se suivent et se ressemblent depuis plusieurs semaines et certains salariés et leurs familles vivent actuellement dans des conditions dramatiques. Outre, donc, une situation financière désastreuse, les compagnies Comarit- Comanav sont également confrontées à un profond conflit social, notamment que les malheurs du personnel de ces deux compagnies ne s’arrêtent pas là puisque la situation des 260 marins des navires marocains de la Comarit et de la Comanav bloqués à Sète où depuis un mois et demi, rien n\'a bougé et la situation semble être en train de s\'enliser davantage, les marins n\'ayant pas pu regagner le Maroc. Les services de l\'État français leur fournissent des vivres et du fuel pour se chauffer, mais la précarité de cette situation inquiète les autorités et la communauté maritime au point que M. Thierry Mariani, ministre français des Transports, a saisi son homologue marocain M. Abdelaziz Rabbah, pour trouver une solution à ce problème. D’autre part, les syndicats appellent les autorités françaises et marocaines à réagir : « Cet état de choses a suscité le mécontentement au sein des professionnels marins et des syndicats qui sont en grande détresse », s’indigne M. Jean Claude Mailly, secrétaire général du syndicat français «Force Ouvrière (FO) ». Pour M. Alain Cwick, secrétaire général dudit syndicat, « C’est inadmissible ! ». Le syndicat FO a publié un communiqué de presse où il dénonce « les conditions de vie déplorables des professionnels marocains : pas ou plus d’eau douce, manque de nourriture, plus de chauffage, plus d’électricité. Les marins et officiers sont ainsi entassés sur les trois navires sans nourriture, sans eau, sans chauffage en plein hiver alors que le thermomètre descend régulièrement à moins 3°C », explique le communiqué. Ces hommes pris en otage se posent des questions : ils ne comprennent pas pourquoi ils sont dans ces conditions depuis tout ce temps, sans information concrète sur la fin de leur calvaire. Plusieurs n\'ont plus d\'argent, puisqu’ils « n’ont pas été payés depuis 3 mois et que les cotisations sociales ne le sont pas depuis trois ans », dénonce de le communiqué de FO. Le syndicat fait appel aux autorités françaises et marocaines. « J’ai vu la Consule générale du Maroc à Montpellier, Mme Soraia Jabry. Elle m\'a dit : « Que voulez-vous que je fasse ? Je vais essayer…», affirme M. Cwick. Des pères de familles bloqués à Sète témoignent de leur sort : «Ici nous crevons de froid et là-bas ( au Maroc) , nos enfants meurent de faim. Nous sommes tous dans des situations économiques difficiles. Des enfants sont retirés de l\'école faute de paiement. Et puis il y a les acquis que la Comanav a supprimé à partir de 2009, les primes en cash, un quota d\'employés autorisés à participer au pèlerinage », déplore ce matelot de 57 ans, qui a trente-cinq ans de navigation sur le pont des navires de la Comanav, et qui est très inquiet pour le devenir de sa famille et de ses cinq enfants.. Si certains acceptent de s’adresser aux médias, d’autres, par contre restent sur leurs gardes, mais expriment tout de même leur ras-le-bol. « Ici tout le monde va mal. Il y’a des gens qui s’énervent. Certains ne trouvent pas le sommeil. Il y en a aussi qui sont diabétiques et qui ont besoin de traitement, mais comment faire? Les gens sont désespérés, ils ont beaucoup de pensées négatives». Autre témoignage : «Nous demandons toujours nos salaires. Nous ne pouvons pas quitter les bateaux. Les Français ont beaucoup réagi pour nous venir en aide. Les Marocains nous mentent toujours. Depuis le début, ils ne nous disent rien. Les gens du consulat marocain sont venus sur les bateaux, mais ils n’ont pas voulu collaborer avec nous. Ce sont les Français qui nous aident. Ce qui se passe actuellement affecte toute la ville. Le port aussi est en chômage technique. Ils ont réduit le personnel au niveau des policiers. La France veut une solution rapide à cette situation ». Selon un officier également bloqué en France, Comarit – Comanav font des « transactions pas claires. Il y a quelque chose qui cloche. En été, les bateaux sont pleins, tellement pleins qu’on renvoie des clients pour les prochains départs . Les bateaux sont souvent pleins à craquer. Chaque client paye 600 euros. On gagne 1 milliard en 30 jours, mais où passe cet argent ? La compagnie ne veut pas donner une étude claire sur l’état de la société. Abdelmoula a fait ce qu’il voulait de la société. Vous vous rendez compte, les tickets sont achetés à l’agence de la Comarit et les passagers sont embarqués par la Comanav. Sur les papiers ils écrivent des choses, mais ce n’est pas ce qui se fait en réalité ». A l\'heure actuelle, les bateaux sont toujours sous saisie conservatoire et Comanav-Comarit n\'a pas encore réglé ses créances dont le montant global s\'élève à près de 5 millions d\'euros. Depuis que la vente aux enchères de ces bateaux est probable, les responsables ne se sont plus adressés aux médias, et la commission interministérielle chargée de sauver la compagnie encore moins. Officiellement, nul ne sait où en est vraiment l’affaire. Pour des représentants de l’Union marocaine du travail (UMT), impliquées dans cette crise, la lecture de ce malaise est simple : la «Comanav Ferry est une société en voie de liquidation». On a certes parlé d’un plan de sauvetage pour trouver une sortie de crise pour éviter que les saisies conservatoires soient définitives, mais les banques qui sont disposées à sauver Comanav Ferry de sa mauvaise passe, exigent des garanties de l’Etat. Or, le gouvernement ne peut cautionner un tel financement, surtout qu’il s’agit d’une entreprise privée. La priorité du management serait de «récupérer ces navires, redresser la situation, remettre l’exploitation à son meilleur niveau en vue de l’opération transit 2012 et revoir la gouvernance de l’entreprise. La question est de savoir quand et comment pourra-t-on sortir de cette crise où on ne voit pas encore le bout du tunnel. Dans toute cette histoire dramatique, les patrons de Comarit-Comanav semblent considérer que « La fête est chez les voisins » comme dirait le proverbe marocain « Al 3arss 3and jirane » . En effet, Abdelmoula et fils ne semblent pas s’en faire outre-mesure et continuent à mener leur train de vie fastueux en achetant un building à coup de milliards et des voitures de luxe à des centaines de millions, alors que leur entreprise bat de l’aile… Plus que l’irresponsabilité, c’est de l’inconscience ! "
Bienvenu à la GNV
Auteur : MRE EN COLERE
Date : le 24 février 2012 à 14h59
Bien venu à la GNV
Nous sommes ravis d’entendre cette nouvelle car les MRE souhaitaient cette concurrence depuis
Plusieurs années.
La comarit comanav personne n’on veut d’après tous ce qu’ils ont fait subir à leurs client et
Même s’ils reviennent sur le marché ils auront plus les clients comme avant, cette compagnie
Est gérer par des personnes n’ont responsable et méritent d’être juger car tous les MRE veulent
Savoir, ou sont passer les 5million d’euros.
Excellente nouvelle
Auteur : tangerois034
Date : le 24 février 2012 à 14h29
C'est une très bonne nouvelle, et j'invite fermement, au nom de l'ensemble de mes compatriotes marocains vivant en notamment en France, le Ministère des transports et autres autorités de tutelle, à valider très rapidement l'ouverture de cette ligne par la GNV.

Car les RME en ont marre, qu'ont fait la COMARIT-COMANAV et les autres autorités depuis la date de saisie de ses bateaux ? RIEN DU TOUT.

DONC QUI VA A LA CHASSE PERD SA PLACE, ET IL EST ABSOLUMENT NORMAL QUE GNV OU UNE AUTRE COMPAGNIE PROPOSE CETTE LIGNE.

Vive ldonc a concurrence.
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