Le site d’information Alyaoum 24 a annoncé hier que son fondateur, le journaliste Taoufik Bouachrine a entamé dimanche une grève de la faim pour protester contre les conditions de son emprisonnement. Cette forme de protestation intervient alors que «la santé de Bouachrine se dégrade alors qu’il souffre de maladies chroniques», explique-t-on.
La grève de la faim de l’ancien directeur de publication Akhbar Alyaoum aurait fait l’objet d’un appel téléphonique entre Abdelilah Benkirane, ancien chef du gouvernement et l’avocat de Taoufik Bouachrine, Mohamed Ziyane. Alyaoum 24 précise qu’Abdelilah Benkirane a demandé au journaliste et éditorialiste de suspendre sa grève de la faim.
Fin octobre, la Cour d’appel de Casablanca a alourdit la peine prononcée en première instance à l’encontre du journaliste, le condamnant à 15 ans de réclusion criminelle. Il a été reconnu coupable de «traite d’êtres humains», «abus de pouvoir et d’autorité à des fins d’exploitation sexuelle» et «menace contre deux individus», entre autres.