Tuerie à la préfecture de police de Paris : L’inspection du renseignement saisie

Le Premier ministre Edouard Philippe a officiellement annoncé, dans les colonnes du Journal du dimanche, le 6 octobre, le lancement de deux missions confiées à l’inspection des services de renseignement (ISR), suite à la tuerie perpétrée jeudi 3 octobre dans les locaux de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) par l’un de ses propres agents, indique Le Monde.

Les missions portent sur la détection d’éventuels signes de radicalisation d’agents chargés de la lutte antiterroriste. «Pour tous les services de renseignement, la détection des menaces internes est une priorité absolue», a rappelé Edouard Philippe.

La première de ces missions concerne la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP), où travaillait l’assaillant depuis 2003, rapporte Le Monde dans un autre article. Les outils et procédures en place pour détecter les signes de radicalisation parmi les fonctionnaires seront passés au crible par les inspecteurs. Ces derniers vérifieront également s’ils sont bien mis en œuvre. «Et s’ils ont donné lieu à des réactions appropriées», a ajouté Matignon dans un communiqué. Les résultats sont attendus à la fin du mois, précise le JDD.

La seconde mission visera quant à elle l’ensemble des services de renseignements associés à la lutte antiterroriste. Elle aura pour objet de vérifier que tous les cas d’agents posant problème ont bien été traités et d’en réévaluer d’autres si nécessaire, toujours selon le JDD. Cette seconde mission doit rendre ses conclusions d’ici à la fin de l’année.

Le JDD indique que ces deux missions doivent aboutir à des propositions de remise à niveau des procédures de détection de la radicalisation au sein des services de renseignements.