C’est désormais officiel. La crise s’installe entre le PJD et le PPS, les alliés d’hier. La perte, lundi, de la présidence de la Commission du contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants au profit d’un député de la Lampe, a laissé un goût amer chez les camarades de Nabil Benabdellah. En témoigne le communiqué publié à l’issue de la réunion du bureau politique du Livre du 23 avril.
L’instance y exprime «son profond regret pour ce comportement contraire à l’éthique de l'action politique fondée sur le respect des engagements et des accords antérieurs et contraire à l'esprit de la constitution et du règlement interne de la Chambre des représentants en matière de protection, de promotion et de consolidation du pluralisme».
Le bureau politique a tenu à «rendre hommage particulier à tous les députés, de divers partis, ayant soutenu et voté pour cette candidature».
Lundi et bien que le PPS ne compte que 13 sièges à la Chambre basse, son candidat, Rachid Hammouti, à la présidence de la Commission de contrôle des finances publique n'a pu recueillir que 83 voix alors que son rival du PJD en a eu 107.