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Algérie : Brahimi, l’ami de Youssoufi, pressenti pour présider la «Conférence nationale»

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Lakhdar Brahimi et Abdelaziz Bouteflika / Archive - APS
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Abdelaziz Bouteflika a reçu, lundi 11 mars, Lakhadr Brahimi. L’agence APS a consacré une longue dépêche à l’entrevue avec à l’appui des déclarations de l’ancien envoyé de l’ONU et de la Ligue arabe en Syrie. Le président «m'a informé de certaines décisions importantes qu'il était en passe de prendre, compte tenu de la conjoncture que traverse le pays», a-t-il affirmé.

Il s’est dit, par ailleurs, «optimiste» quant à ses entretiens avec le chef de l'Etat, expliquant que «la voix du peuple, notamment les jeunes, a été entendue et les prémices d'une nouvelle ère constructive se pointent déjà à l'horizon pour apporter des solutions à nos problèmes».

Dans sa lettre aux Algériens, Bouteflika a annoncé la mise en place d’une «Conférence nationale inclusive et indépendante» qui sera sous la présidence «d’une personnalité nationale indépendante, consensuelle et expérimentée».

Autant de qualités qui jouent en faveur de la candidature de l’ami d’Abderrahman Youssoufi. Brahimi est parmi les rares personnalités politiques en Algérie à plaider pour une normalisation des relations avec le Maroc avec notamment une réouverture des frontières terrestres fermées depuis 1994.

En 2015, Brahimi et Youssoufi avaient tenté de rapprocher les positions maroco-algériennes, sans réel succès toutefois.

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