Menu

Grand Angle

Football : Un investisseur catalan sollicite le Palais royal pour sauver le FC Reus

La vente d’un club de football catalan, gravement endetté, pourrait intéresser des capitaux marocains. Un investisseur de la région a déjà frappé à la porte du Palais royal.

Publié
Le FC Reus traverse actuellement une grave crise financière et sportive. / DR
Temps de lecture: 2'

Et si l’avenir du FC Reus, un club de football catalan de seconde division et au bord du précipice, se jouait au Maroc ? C’est du moins ce qu’affirme le site d’actualité Diario de Tarragona.

Dans sa quête, initiée depuis août dernier, d’extirper l’équipe de sa grave crise financière et sportive, Josep Gené, un agent de joueurs et investisseur, est parvenu à se frayer un chemin jusqu’à l’entourage du roi Mohammed VI grâce à des connaissances au Maroc, et à présenter ses doléances.

Gené espère un coup de pouce de la part du Palais royal en vue de convaincre de nouveaux investisseurs, probablement des Marocains, capables d’injecter les fonds nécessaires pour renflouer les caisses vides du FC Reus, indique la même source. L’entité sportive a en effet besoin de plus de 5 millions d’euros pour faire face aux frais de la saison, dont les impayés des salaires des joueurs.  

«Le projet suscite de l’intérêt»               

Pour l’instant, il est encore prématuré d’annoncer le sauvetage du club catalan. Néanmoins, la publication en ligne assure que les choses sont sur la bonne voie.

Quinze jours après avoir frappé à la porte du Palais, Josep Gené a reçu une réponse encourageante. Dans un entretien téléphonique, l’ambassade du Maroc à Madrid lui a «demandé de fournir plus de documents à propos de la vente du FC Reus dans la perspective de réponde à [sa] demande». «Le projet suscite de l’intérêt», précise le site d’actualité.

Les révélations du média catalan corroborent les déclarations du principal actionnaire du club de football. «Il y a une opération en cours, nous négocions pour la vente du club», a déclaré Joan Oliver dans une interview accordée le 29 décembre à l’agence EFE et reprise par le site La Vanguardia.

La piste marocaine a des chances d’aboutir, d’autant qu’Oliver ne se montre guère enthousiaste à l’arrivée, à nouveau, de capitaux chinois, en vogue actuellement en Europe. Il estime que «l’origine de la crise s’explique par le changement de la politique chinoise en matière de football», sachant qu’il s’est déjà appuyé sur un financement en provenance de Pékin pour sauver le club. «Ce fut une erreur de ma part que je ne commettrai pas une seconde fois» a-t-il reconnu.

Soyez le premier à donner votre avis...
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com