Menu

Grand Angle

Photos de Maelainine non voilée: La députée lâchée par son «frère» Aftati

Amina Maelainine est de plus en plus isolée au sein de son propre parti. Elle vient de perdre le soutien de Abdelaziz Aftati.

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

Au fil des jours, le capital de solidarité avec Amina Maelainine dans les rangs du PJD suite à la publication de ses phots sans voile, fond inexorablement. Abdelaziz Aftati, l’une des voix les plus populaires et crédibles au sein de la formation islamiste, a fini par prendre ses distances avec la députée de Casablanca.

«Se trompe celui qui au sein du PJD dit que l’affaire Maelainin relève du sujet des libertés», a précisé le membre du secrétariat général de la Lampe dans une interview accordée à l’hebdomadaire arabophone Al Michaal. Il s’inscrit, ainsi, en faux contre certains membres de la Lampe ayant pris la défense de la parlementaire et accusé des «parties non-identifiées» d’avoir orchestré une campagne visant à «détruire une femme politique».

Volte-face d’Aftati en une semaine

«Notre référentiel (islamiste) nous dicte la responsabilité, l’honnêteté et la clarté dans toutes les circonstances» a-t-il ajouté. «Et si quelqu’un a, désormais, une susceptibilité ou un problème avec un l’un des fondements-piliers de notre choix, il n’a qu’à rendre les clés à ses propriétaires. La terre de Dieu est vaste», a martelé l’ancien député d’Oujda.

Il est revenu, par ailleurs, sur le communiqué de solidarité avec Mme Maelainine publié par le groupe des députés du PJD, pointant un texte écrit dans la «précipitation». Le 4 janvier, les «frères» et «sœurs» de Driss Azami dénonçaient à l’unisson «une campagne médiatique immorale, suspicieuse et enragée lancée par des parties sans crédibilité contre Maelainine».

Pourtant, le samedi 12 janvier, à l’occasion de la tenue de la session du conseil national de la Lampe à Salé, le même Abdelaziz Aftati condamnait sans concessions «des milices» à la solde de «parties et d’individus hors la loi qui exploitent des moyens publics pour suivre, photographier et poursuivre les activistes qu’ils soient civils, politiques ou des droits de l’Homme. Ce qui est inacceptable».

Le rétropédalage d’Abdelaziz Aftati sur cette affaire n’est d’ailleurs pas le seul dans les rangs du PJD. Beaucoup ont changé leur position suite au refus du secrétariat général d’exprimer sa solidarité avec Amina Maelainine.

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com