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Migration : Une ONG en appelle à la Cour pénale internationale contre des organismes européens

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Une embarcation de migrants au large de la Sicile, en septembre 2014. / Ph. AFP - Marine miliaire italienne
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Mission Lifeline, une ONG allemande, met en cause l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) et l’opération militaire Eunavfor Med de lutte contre le trafic de migrants en Méditerranée, dans un «crime contre l’humanité».

Selon elle, toutes deux «ont laissé mourir» des migrants sans intervenir pour leur sauver la vie. A cet effet, l’AFP cite Axel Steier, porte-parole de l’ONG, selon qui cette dernière a saisi, mercredi, la Cour pénale internationale pour enquêter sur «un crime».

Dans les faits, Mission Lifeline indique que les organismes européens engagés au large de la Libye auraient ignoré la situation de détresse de 15 migrants, à la dérive pendant 11 jours avant de mourir noyés. «[Les dites agences] disposent de navires militaires, de satellites, d’avions de reconnaissance qui couvrent toute cette zone, dénonce Axel Steier. Ils avaient les moyens de voir que ces réfugiés étaient en détresse, mais ils n’ont rien fait.»

Citant le Croissant rouge libyen, l’AFP rappelle que 25 migrants étaient partis de Sabratha (ouest de Tripoli) en tentant de rejoindre les côtes italiennes. Ils ont été «emportés par le courant et ont dérivé sans eau ni nourriture, avant de chavirer au large de Misrata, à 270 km plus à l’est, puis d’échouer lundi soir sur une plage». En déshydratation extrême, dix personnes seulement ont survécu, dont deux femmes.

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