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Italie : Un Marocain fait travailler au noir des demandeurs d’asile dans les champs agricoles

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Dans les Pouilles (sud d’Italie), les travailleurs saisonniers étrangers gagnent 3,5 euros par caisson de tomates rempli. / Ph. DR.
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Dans la ville italienne de Rovigo, un entrepreneur marocain est poursuivi pour avoir exploité 33 migrants dans des champs de tomates, sans ne jamais les payer. Le Corriere del Veneto a rapporté, ce vendredi, que le mis en cause risquait une sanction de plus de 100 000 euros. Selon le site, ces travailleurs enchaînent les heures de labeur sous le soleil brûlant, en l’absence de toute mesure de sécurité sur les champs, ainsi que les règles d’hygiène de base. Ils ont été recrutés dans un centre d’accueil voisin dans la ville de Padoue.

L’affaire a été révélée à la suite d’un contrôle de police et de l’Inspection du travail de Rovigo. Les 33 travailleurs concernés sont constitués de huit femmes et de 25 hommes, originaires pour la plupart du Nigéria, de Côte d’Ivoire, du Sénégal et de Gambie. La même source indique que tous ont été recrutés par un Marocain, dans une propriété d’une entreprise dont le siège est basé dans la commune de Bagnolo di Po.

Le Corriere del Veneto indique que les travailleurs ont été exploité de juillet à août 2017. Il a été convenu qu’ils soient payés à cinq euros l’heure, mais ils n’ont jamais été rémunérés. Ainsi, leur employeur marocain a été accusé de courtage illégal et d’exploitation de main-d’œuvre, en plus d’avoir enregistré illégalement un profit à travers cette activité, atteignant les 13 000 euros. Les amendes administratives, elles, équivalent à 101 000 euros, en plus de 5 180 autres de salaires non versés, conclut la même source.

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