Le président de Ceuta impute au Maroc la responsabilité des problèmes frontaliers

Le Maroc responsable des problèmes frontaliers, tant à Ceuta qu’à Melilla ? C’est en tout cas ce qu’estime Juan Vivas, président de Ceuta, d’après El Faro de Ceuta.

Le responsable s’est exprimé dimanche matin sur la manière dont pourrait se concrétiser l’aide des autorités marocaines à l’égard de leurs homologues espagnols pour solutionner les problèmes frontaliers. «Les choses ont commencé à dégénérer en avril 2017», a-t-il dit.

«Il n’y a pas besoin d’être très intelligent pour se rendre compte que [cette situation] répond à des circonstances exogènes qui ne correspondent pas au gouvernement de l’Espagne ou au gouvernement de Ceuta et Melilla», a-t-il ajouté. Juan Vivas estime que la fluidité au niveau du poste-frontière de Tarajal doit être à la fois du ressort de l’Espagne et du Maroc, considérant que «tous les projecteurs ne peuvent pas être braqués en permanence vers les gouvernements de Ceuta et Melilla», mais que «l’éventail doit être élargi».

Pour lui, la solution réside dans une «action commune» pour ordonner les flux et prendre des mesures émanant des gouvernements des deux pays. «Je ne me permettrais pas pour autant de critiquer le gouvernement marocain, ce ne serait pas prudent», a-t-il toutefois tempéré. Il défend en revanche la «tenue» de réunions entre les deux parties.