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France : Salah Abdeslam sort de son silence

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Salah Abdeslam «a dédouané un suspect de l’avoir aidé dans sa cavale, mais refusé d’évoquer sa propre implication dans les attentats». /Ph. DR
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Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos du 13 novembre vient de parler depuis la première fois devant un juge français chargé de l’enquête. Selon l’Agence France Presse et Reuters, le Belgo-marocain «a dédouané un suspect de l’avoir aidé dans sa cavale, mais refusé d’évoquer sa propre implication dans les attentats».

Ce vendredi 9 mars, Salah Abdeslam a été confronté à Ali Oulkadi, un proche de son frère Karim, mort en kamikaze lors des attentats du 13 novembre, l’homme de 28 ans a indiqué n’avoir «jamais sollicité» l’aide de ce suspect, précise une source proche du dossier.

Salah Abdeslam a exercé son droit au silence pendant le reste de la confrontation, qui s’est étendu sur une heure, dans le bureau de Christophe Teissier, l’un des six magistrats chargés du dossier. «Il a refusé d’être assisté par un avocat. Détenu le plus surveillé de France à Fleury-Mérogis, au sud de Paris, Salah Abdeslam avait été extrait de sa cellule vendredi matin», ajoute la même source.

Les agences de presse rappellent que suite aux attentats, le lendemain, Salah Abdeslam, a été déposé à Bruxelles par deux amis, puis a rejoint Ali Oulkadi dans un café de la capitale belge.

«Les enquêteurs considèrent que ce dernier ne pouvait ignorer la préparation des attaques, son ADN ayant été retrouvé dans l’un des appartements ‘’conspiratifs’’ de la cellule franco-belge ayant servi à la confection des ceintures explosives des commandos, à Schaerbeek», ajoute la même source.

Selon l’avocat belge d’Ali Oulkadi, Didier de Quévy, «Salah Abdeslam n’a parlé que pour une chose : innocenter Ali Oulkadi».

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