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Grand Angle

Statut d’Al Qods : Donald Trump tente de rassurer Mohammed VI

Dans un message adressé au souverain, le président américain dit sa détermination «à parvenir à un accord de paix durable entre Israël et les Palestiniens».  Sur le statut final d’Al Qods, Donald Trump assure au roi Mohammed VI que son pays ne prend pas de position sur les limitations ou les frontières. 

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Donald Trump reçevant Lalla Joumala, ambassadrice du Maroc à Washington / Archive - DR
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Donald Trump a adressé un message au roi Mohammed VI en réponse à sa lettre, datant du 5 décembre dernier, et portant sur le statut d’Al Qods.

Le locataire de la Maison blanche y exprime «sa reconnaissance envers le leadership de Sa Majesté le Roi au sein de la Ligue des Etats Arabes et de l’Organisation de la Coopération Islamique», indique une dépêche de la MAP.

Il dit partager l’importance que revêt la ville sainte pour les fidèles du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam. «Jérusalem est, et doit, demeurer, un lieu où les Juifs prient au Mur Occidental, où les Chrétiens marchent sur les Stations du chemin de la Croix, et où les Musulmans prient à la Mosquée Al Aqsa», précise le président américain.

Un soutien nuancé à la solution de deux Etats

Trump affirme également au souverain qu’il est «déterminé à parvenir à un accord de paix durable entre Israël et les Palestiniens». Il a réitéré à cet égard son appui «à une solution à deux Etats si les parties y adhèrent».

«Les limitations spécifiques de la souveraineté israélienne sur Jérusalem font partie des négociations sur le statut final. Les Etats-Unis ne prennent pas de position sur les limitations ou les frontières.»

Pour rappel, le roi Mohammed avait mis en garde Donald Trump des conséquences politiques et religieuses de la reconnaissance d’Al-Qods capitale d’Israël. Le monarque assurait qu’une telle décision est «susceptible d’impacter négativement les perspectives d’une solution juste et globale au conflit palestino-israélien, sachant que les Etats-Unis d’Amérique sont l’un des principaux parrains du processus de paix et jouissent de la confiance de toutes les parties».

Au lendemain de ce message, Trump passait à l’action en décidant unilatéralement du statut final d’Al Qods. Il expliquait que sa décision s’inscrivait dans  «une nouvelle approche» vers la paix et qui est, justifiait-il, conforme à la loi votée en ce sens par le Congrès en 1995, à l’époque à majorité républicaine. 

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