En vue d’endiguer la spirale d’agressions contre les enseignants lors de l’exercice de leurs fonctions, trois syndicats appellent à une marche baptisée «la colère». Une action qui interviendra seulement trois semaines après les deux jours de grèves, les 8 et 9 novembre, observées pour dénoncer la violence dans les écoles.
La marche qui aura lieu le dimanche 3 décembre à Rabat, est à l’initiative de la Fédération Libre de l’l’Enseignement (affilié à l’UGTM de l’Istiqlal), la Fédération Nationale des Fonctionnaire de l’Enseignement (UNTM proche du PJD) et la Fédération Nationale de l’Enseignement (UMT).
Les trois syndicats exigent du législateur l’adoption d’une loi afin d'assurer une protection aux salariés du secteur. Saâdeddine El Othmani est également du même avis. Il a promis, lors du conseil de gouvernement du 9 novembre, de mettre en place un cadre juridique pour durcir les sanctions à l’encontre des agresseurs d'enseignants.