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Sous-alimentation : Entre 2016 et 2017, peu d’évolutions pour le Maroc

Publié
Photo d'illustration. / Ph. STR / AFP
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L’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) vient de publier la 12e édition de son indice de la faim dans le monde (GHI). Le Maroc occupe la 44e place sur 119 pays, entre la Malaisie (44e) et la Thaïlande (46e), récoltant 10,2 points.

Dans la 11e édition du GHI, le Maroc se classait 42e derrière la Moldavie et devant la Malaisie. Il récoltait un score de 9,3 points, considéré comme «faible» par le GHI (inférieur ou égal à 9,9 points).

Les scores du GHI, soit les niveaux de la faim en Asie de l’Est et du Sud-est, au Proche-Orient, en Afrique du Nord, en Amérique latine et dans les Caraïbes, ainsi qu’en Europe de l’Est, sont considérés comme faibles ou modérés, allant de 7,8 à 12,8 points.

Dans les derniers rangs du classement figurent notamment la Centrafrique, le Tchad, la Sierra Leone, Madagascar, la Zambie et le Yémen, tandis que le haut est dominé par le Chili, la Croatie, Cuba, la Turquie, l’Ukraine ou encore la Romanie.

Pour rappel, entre 2014 et 2016, 4,4% de la population marocaine se trouvait en état de sous-alimentation. Une insécurité alimentaire chronique, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui se caractérise par une situation dans laquelle la ration alimentaire, mesurée en kilocalories, ne suffit pas, de manière continue, à couvrir les besoins énergétiques de base.

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