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Après la mobilisation contre la participation de l’artiste israélienne Noam Vazana au festival international TanJazz et les critiques formulées à l’encontre du Parti de l’Istiqlal qui aurait signé un contrat avec une société internationale présente en Israël, le clan anti-normalisation a une nouvelle cible. Ce vendredi, le Groupe national de travail pour la Palestine a publié un communiqué pour condamner ce qu’il considère comme une «provocation des sentiments du peuple marocain et ses positions quant à l’entité sioniste en accueillant ses représentants et ceux qui portent sa nationalité».
Le groupe chapeauté par Khalid Sefiani revient sur la participation de la réalisatrice israélienne d’origine marocaine, Simone Bitton au Festival international du film des femmes de Salé. «Une réalisatrice de documentaires présentée par les organisateurs du festival au public marocain dans une tentative apparente de falsification de l'histoire, et pour justifier la normalisation avec l’entité sioniste au nom de la soi-disant ‘‘communauté marocaine en Israël’’», indique le Groupe national de travail pour la Palestine.
L’occasion pour ce dernier de tirer à boulets rouges sur la deuxième chaîne. Selon le communiqué, un célèbre présentateur de 2M, «connu pour faire la promotion de la normalisation avec l’entité sioniste à travers des reportages et des documentaires dédiés à la propagande sioniste», aurait présenté la réalisatrice israélienne comme étant «engagée pour la cause de la Palestine».
Le communiqué met aussi en garde contre le fait de confondre les Palestiniens de l’intérieur, contraints de disposer de documents israéliens et «ceux ayant volontairement choisi d’appartenir à l’entité sioniste». Il appelle aussi à la «vigilance» et à «la mobilisation» contre toute justification de la normalisation.
Pour rappel, la 10e édition du Festival international du film des femmes de Salé a débuté lundi 25 septembre et se poursuit jusqu’au 30 septembre.
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