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Attentats en Catalogne : Abdelbaki Es Satty, l’imam de Ripoll au cœur de l'enquête

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Des policiers espagnols devant le domicile de l'imam Abdelbaki Es Satty à Ripoll. / Ph. El Diario
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Personne très privée, quelqu'un qui a fait un grand effort pour ne pas se démarquer, âgé d’une quarantaine d’années et imam restant en dehors de la communauté musulmane à Ripoll. C’est ce qu’affirment ce dimanche les médias espagnols, dont El Pais, s’agissant de la personne d’Abdelbaki Es Satty.

Porté disparu depuis mardi dernier, l’imam de Ripoll, ville d’origine des terroristes ayant perpétré les attentats de Barcelone et de Cambrils, est au cœur de l’enquête menée par les autorités espagnoles. Selon l’AFP, «ce religieux apparaît désormais comme celui qui aurait radicalisé les jeunes tenus comme responsables des attaques de Barcelone et de Cambrils».  L’agence française indique que le domicile de l'homme, qui a disparu depuis mardi, a été perquisitionné samedi à l'aube. Les enquêteurs voulaient prélever ses traces d'ADN et les comparer à celles des restes humains retrouvés dans la maison située à Alcanar. Des restes qui pourraient être ceux de trois hommes et non deux comme indiqué jusqu'à présent.

Abdelbaki Es Satty avait déjà fait de la prison pour des délits mineurs. Selon El Pais, il aurait rencontré en prison, dont il est sorti en janvier 2012, des prisonniers liés aux attentats de mars 2004 qui avaient causé la mort de 191 personnes dans des trains de banlieue à Madrid.

«La dernière fois que je l'ai vu, c'était mardi et il m'a dit qu'il allait voir sa femme au Maroc», a raconté Nourddem, son colocataire, à l'AFP. «La déflagration d'Alcanar aura peut-être évité un drame bien plus important : les policiers ont découvert plus de 30 bonbonnes de gaz, qui auraient pu servir à la fabrication d'engins explosifs», conclut l’agence de presse.

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