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Mosquée En-Nour : La préfecture des Alpes-Maritimes répond à Christian Estrosi

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La préfecture des Alpes-Maritimes a répondu à Christian Estrosi au sujet de la mosquée En-Nour. / Ph. Bruno Bébert / Sipa
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Alors que Christian Estrosi, ancien maire niçois, est monté au créneau pour dénoncer l’ouverture d’un lieu de culte musulman financé par l’Arabie saoudite, la préfecture des Alpes-Maritimes a démenti aujourd'hui toute radicalisation parmi les dirigeants de la mosquée niçoise En-Nour, d’après l’AFP. La cour a également assuré que l'État, mis en cause par Christian Estrosi, exerçait «la plus grande vigilance».

Le président de la métropole Nice Côte d'Azur et président de la région PACA avait en effet précédemment accusé le gouvernement de «laisser s'incruster des fichés S dans les lieux de culte», et réclamé la fermeture de cette mosquée «sous huit jours».

Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur, «a donné une autorisation d'ouverture pour un lieu de culte qui appartient au ministre des Cultes d'Arabie Saoudite, qui prône la charia, et au sein du conseil d'administration duquel il y a un fiché S !», a-t-il fustigé hier matin lors d'un point presse.

L'ouverture de la mosquée au public résulte d'une «décision de justice» du Conseil d'État du 30 juin 2016, et non d'une décision du ministre de l'Intérieur, a rétorqué la préfecture.

Les pièces transmises par l'association «ont fait l'objet d'un contrôle très vigilant» et «l'association fait l'objet d'un suivi attentif de ses modes de gestion», poursuit-elle. «Jamais je n'ai entendu parler d'un quelconque fiché S», avait commenté pour sa part Me Ouassimi Moubarek, l'avocat de la mosquée.

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