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Grand Angle

Bouteflika : « Il n'y a pas de problèmes entre l’Algérie et le Maroc »

Alors que la délégation marocaine qui devait initialement prendre part aux célébrations de «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», samedi 16 avril, a décidé de s’abstenir en apprenant la présence du Polisario, le président algérien déclare qu’ «il n’y a aucun problème» entre les deux pays.

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Temps de lecture: 3'

«Il n’y a pas de problème entre le Maroc et l’Algérie», a déclaré Abdelaziz Bouteflika, président algérien, dimanche 17 avril, lors des festivités liées au lancement de : «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011». La ville algérienne est située à prés de 70 kilomètres de la frontière qui sépare le Maroc de l’Algérie. Abdelaziz Bouteflika a commencé par rappeler dans son discours que «le Maroc est un pays voisin et frère». Il a ajouté que «le problème du Sahara occidental est un problème onusien», rapporte le nouvelobs.com.

Le président algérien a insisté sur la nécessité du renforcer la coopération entre les deux pays voisins dans le secteur du tourisme. Le président de la république algérienne a profité de cette occasion pour recommander aux responsables algériens de s’inspirer des modèles marocains et espagnols. «Les Marocains ont conservé un patrimoine qui a été perdu en Algérie et nous devons le reconstituer avec l'aide des Marocains qui ont su préserver ce patrimoine et aussi avec les Espagnols, lesquels ont un patrimoine andalou extrêmement important», a-t-il déclaré.

Le Maroc boycotte la cérémonie d’inauguration

Les déclarations très pacifiques de Abdelaziz Bouteflika interviennent quelques heures après que le Maroc, invité aux côtés d’autres nations arabes pour assister à l’inauguration officielle de l'évènement, samedi 16 avril, ait finalement décliné l’invitation.  

Une délégation marocaine, présidée par le ministre de la culture Bensalem Himmich, s'est déplacée dés jeudi 14 avril, à Alger, afin d’assister à la cérémonie organisée par l’Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO). Cependant, un représentant de la «République arabe sahraouie démocratique» a été convié à cette même cérémonie, rapporte la MAP, selon des sources diplomatiques. Le Maroc décide alors de se retirer des festivités alors que la cérémonie est présidée par M. Bouteflika en personne.

Le Maroc a néanmoins assisté à une autre cérémonie qui s’est tenue la veille, vendredi 15 avril, sous la présidence de Khalida Toumi, ministre algérienne de la culture. Plusieurs troupes folkloriques représentant les pays membres de l’ISESCO ont défilé à cette occasion, dont les «Issawas» du Maroc. Le Maroc et de l'Algérie semblent vouloir se rapprocher mais les deux voisins ont bien des peines à résister à leur vieux démons. A l'heure actuelle la fermeture des frontières entre les deux pays reste l'élément le plus symptômatique de la discorde.

Vers une réouverture des frontières ?

Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du Front de libération national et ancien première ministre de l’Algérie, présent lors de ces festivités, a déclaré «elles seront ré-ouvertes», au quotidien marocain le Soir Echos. Selon lui, le Maroc est seul responsable de la fermeture des frontières : «après les événements de l’hôtel Atlas Asni de Marrakech en 1994, le Maroc a accusé l’Algérie. Tout le monde nous a traités de terroristes et par la suite, le Maroc a décidé d’imposer un visa pour les Algériens. L’Algérie a donc fermé à son tour les frontières».

Plusieurs fois, depuis, le Maroc a demandé la réouverture de la frontière. En novembre 2008, notamment, Mohamed VI regrettait l'intransigeance de l'Algérie : «le refus obstiné de tous les efforts de normalisation consentis par le Maroc [...] va à l’encontre de la logique de l’histoire et de la géographie, laquelle est incompatible avec la fermeture des frontières entre deux pays voisins et frères.»

«Tout sur l’Algérie» avance que l’ouverture des frontières ne saurait tarder. Selon ce quotidien électronique, les autorités algériennes seraient en train de rénover, «depuis quelques semaines», les postes de contrôles aux frontières. Jusqu’à présent, aucune décision officielle n’a été prise par les deux gouvernements. Les frontières restent donc fermées jusqu'à nouvel ordre.

Les commentaires sur cet article ont été fermés
no comment
Auteur : ssalladdin
Date : le 18 avril 2011 à 19h14
no comment !
Hypocrisie
Auteur : Rif_ino
Date : le 18 avril 2011 à 17h53
Quelle hypocrisie!
Ce BOUTAFRIKA , héberge, arme , soutient diplomatiquement et financièrement le poliZabal pour démembrer le Maroc.
Tes mensonges et ton hypocrisie manifeste ne convainc même plus les algériens à part quelques imbéciles.
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