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Grand Angle

Réforme constitutionnelle : Nouveaux refus à l'invitation de la Commission

Plusieurs membres de la société civile marocaine refusent de rencontrer le Commission constitutionnelle. Dernière en date, Attac-Maroc a envoyé vertement promener la Commission. Entre mise en cause de son pouvoir réel, exigences préalables à toute discussion et demande de débat public, chaque association justifie son refus.

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La décision du PSU et de l'AMDH de ne pas rencontrer le Commission consultative pour la révision de la constitution, venue de deux poids lourds des scènes politique et associative, a inspiré plusieurs autres associations. Attac-Maroc a, à son tour, rejeté l’invitation de la Commission consultative pour lé révision de la consititution. Non reconnue par l’Etat marocain en tant qu'association, Attac a tout de même été invitée. Le groupe n’a pas mâché ses mots : «Ca ne vous dérange pas, M. le président de la commission, d’inviter une association non-reconnue légalement ?»

Soulignant que la Commission n’ «est que consultative», dans son communiqué, Attac conclut que ses «propositions peuvent être ignorées». Pour le groupe altermondialiste, sa participation à la réflexion autour d’une nouvelle constitution aurait été possible si et seulement si les «conditions de démocratie» étaient réunies au sein de la Commission.

D’autres associations déclinent

L'Association Alwassit pour la démocratie et les droits de l'homme ne veut pas non plus rencontrer la Commission consultative, rapporte Lakome.com. D’après un communiqué de l’association, les tensions sont encore vives, le Maroc vit actuellement dans un climat de perte de confiance. Ceci «pourrait altérer le travail de la Commission consultative de révision de la Constitution». 

La présidente, Khadiga Merouazi, a fait savoir que pour préparer les conditions préalables à un changement de la constitution, il faudrait émettre «des signaux forts». Sept mesures urgentes seraient à prendre. Entre autres, figurent la relaxe immédiate et l'arrêt de toutes les poursuites contre quatre catégories de détenus politiques et d'opinion, ainsi que le lancement d'un débat national sur les changements nécessaires au paysage politique marocain.

Par ailleurs, l'Instance de défense des déniers publics (Inddp) s’est ajoutée à la liste des associations qui ont décliné l’invitation de la Commission. L’inddp prévoit de donner une conférence de presse, pour clarifier sa position à ce sujet.

Que fait le Mouvement du 20 février ?

Alors qu'une partie des jeunes du Mouvement du 20 février avait refusé d'assister au débat proposé par la Commission, une autre avait acceptée l'invitation en emmettant une condition : la diffusion télévisée du débat. Cependant, la tenue de ce débat prévue pour demain, samedi 15 avril, est encore incertaine à cette heure. «Si les conditions que nous avons émises ne sont pas réunies, personnellement, je ne participerais pas à ce débat. Je considère que la réforme devrait être discutée par le peuple marocain. Pourquoi faire les choses secrètement alors que la réforme ne sera pas secrète ?», s’interroge Mountassir Sakhi, membre du Mouvement du 20 février.

le gvt et roi doivent savoir cequi faut faire
Auteur : metin99
Date : le 18 avril 2011 à 00h22
ce qui faut faire est simple: i lfaut tout changer au maroc.
c'est etonnat que le gvt bidon et m6 ne savent pas cela.

lahlou
Auteur : simojaz604
Date : le 17 avril 2011 à 23h07
dans une democratie , il faut ecouter tout le monde , vous devriez savoir les raisons pour lequelles ces gens expriment leur refus, peut etre qu'ils ne reconnaissent pas cette commission,ou bien ils trouvent que la commission n'a pas été choisie democratiquement , ce serait plus judicieux d'ouvrir un dialogue avec eux, pour en savoir un plus,sur leurs intentions et leur souhaits.
en reponse a lahlou42
Auteur : elkhayati
Date : le 17 avril 2011 à 12h50
le debat sur la reforme de la constitution est un faux debat car aussi democratique pourrai etre le futur texte,il n'aura aucun effet reel si ceux qui se sont adonnés aux malversations et aux abus de pouvoir ces derniéres années ne sont pas ecartés de la scéne nationnale definitivement.
notre probléme au maroc ne vient pas des textes de loi mais du non respect de ceux ci et les premiers a les enfreindre sont ceux la méme qui sont sensés les faire respecter.
le nouveau code de la famille n'a pas fait evoluer le statut de la femme,le nouveau code la route n'a pas reduit le nombre d'accident et la nouvelle constitution ne fera pas avancer la democratie car les corompus s'accomode de tout et y trouve méme un benefice car leur tarifs augmente.
refus associations
Auteur : noman
Date : le 17 avril 2011 à 11h27
CES GENS CHERCHENT LA MERDE ET NE SOUHAITENT PAS PAS QUE LE PAYS SE DEVELOPPE. C EST DES RETROGRADES.
JE SUIS EFFARE
Auteur : LAHLOU42
Date : le 17 avril 2011 à 01h19
Je suis vraiment outré de vos reactions et celle des ses assocaitions qui refuse de s'engager dans un chagement tant attendu par tout le monde ,et siuhauté par le peuple ,pour ceux et celles qui demissionent de leur responsabilité et qui ne veulement pas participer a l elaboration de cette nouvelle constitution je dit ne venez pas reclamer demain quoi que ce soit et surtout ne venez foutre la marde en demandant de casser et faire des greves ,c est que souhaite Khadiga Merouazi,qui veux mettre la pays a feu et a sang ,je me pose des question sur ses objectives de cella , mefiance
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