Menu

Breve

France : Le projet de la mosquée de Colombes est abandonné

Publié
Le projet de la mosquée de Colombes tombe à l'eau. / Ph. DR
Temps de lecture: 1'

Après le projet de la grande mosquée de Marseille, c’est au tour du projet de la mosquée de Colombes (Île-de-France) de tomber à l’eau suite au dernier conseil municipal. Le projet était porté par l’association Musulmans de Colombes (Musc), informe Le Parisien.

Pour la mosquée de Colombes, censée s’étaler sur 3 300 mètres carrés et inclure un centre culturel et des commerces, une enveloppe budgétaire de 5,6 millions d’euros avait été initialement prévue. «Il y a pourtant un réel besoin. La mosquée Mohammed V (dans la même ville, ndlr) est saturée», indique un porte-parole du Musc.

La bataille pour la concrétisation du projet a commencé en 2013. La mairie et l’association s’étaient mises d’accord et un bail emphytéotique d’une durée de 99 ans avait été accordé à l’association. Il devait lui permettre de louer le terrain pour un euro symbolique par an. Sauf qu’au moment de la signature, un problème s’est posé : «Seule une association cultuelle peut signer un bail emphytéotique avec une collectivité territoriale. Or, notre structure est culturelle», explique un membre de l’association musulmane - ce qui a ainsi retardé la signature.

A l’époque maire de Colombes, Philippe Sarre était pourtant favorable au projet. «Si j’étais resté aux affaires, j’aurais évidemment attendu que l’association soit labellisée pour signer. C’est un projet qui me tenait à cœur», défend l’homme politique. A l’issue des élections municipales de 2014, Philippe Sare est contraint de céder la tête de la mairie à Nicole Goueta, laquelle décide de modifier les conditions de l’accord initial en proposant «de vendre le terrain municipal à l’association».

A en croire Le Parisien, le Musc disposait de trop peu de temps pour rassembler les 1,4 millions d’euros nécessaires à l’achat. Entre-temps, l’association n’a pas entrepris les démarches pour changer de statut, ce qui a constitué un autre point blocage. La mairie a déclaré avoir décidé «de ne pas aller plus loin dans les discussions». Quant à l’association Musc, elle ne renonce pas à sa mosquée et dit chercher un terrain privé pour concrétiser ce projet.

Article modifié le 2017/02/17 à 18h06

Soyez le premier à donner votre avis...
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com