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Maroc : La justice oppose une fin de non-recevoir à la fermeture des écoles Gülen

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Le groupe scolaire Mohammed Al Fatih à Casablanca. / DR
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Le tribunal de Casablanca a opposé, mardi 31 janvier, une fin de non-recevoir au recours déposé par les parents d’élèves des écoles privées affiliées à la confrérie du prédicateur turc Fethullah Gülen, informe Jeune Afrique. Ils réclamaient la «suspension» de la fermeture de ces établissements scolaires, qui entrera en vigueur le 5 février.

Une décision annoncée début janvier par le ministère de l’Intérieur. Le département de Mohamed Hassad affirmait en effet «que les investigations sur les établissements du groupe [Al Fatih, lié à la confrérie turque de Fethullah Gülen], ont montré qu’ils utilisent le secteur de l’enseignement pour répandre l’idéologie de ce groupe et des idées contraires aux principes du système éducatif et religieux marocain».

Un autre recours a été déposé par les parents d’élèves, qui doit être examiné le 13 février, précise Jeune Afrique. Ces derniers sont peu optimistes sur l’issue de ce dossier : «On ira jusqu’au bout, on fera même appel, mais nous savons que cela a peu de chances d’aboutir», reconnaît Bahia Ryad, membre du comité des parents d’élèves. «De ce que l’on sait, les Turcs s’apprêtent déjà à revendre leurs parts à un investisseur marocain. Ils n’attendent que l’approbation des autorités.»

Parmi les sept écoles du groupe, réparties entre Casablanca, Tanger, Tétouan et Fès, une seule est parvenue à tirer son épingle du jeu pour la rentrée scolaire, le 13 février prochain. «L’académie ne nous propose aucune alternative crédible», déplore Bahia Ryad. L’école de ses enfants à Casablanca est la seule à dispenser les cours en anglais avec des enseignants étrangers. «Ils risquent de se retrouver dans un système scolaire différent au beau milieu de l’année», s’inquiète-t-elle.

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