Abdelilah Benkirane a réservé une volée de critiques à l’encontre de son principal adversaire le PAM. «Ce parti incarne l’autoritarisme», a-t-il martelé dans une longue interview accordée à la chaîne Al Arabi, basée à Londres et financée par des capitaux qataris.
Dans cet entretien, le secrétaire général de la Lampe a ainsi repris son terme favori «Attahakome» pour désigner le Tracteur. La semaine dernière, le chef du gouvernement avait éviter de l'évoquer lors de ses meetings de Rabat et Marrakech.
Plusieurs médias avaient très vite attribué l’absence de «Attahakome» dans le discours du chef du gouvernement aux conséquences du communiqué du cabinet royal contre Nabil Benabdellah. La suite des événements leur a donné tort.
Déjà, à la suite de la formation de Benkirane II, le 10 octobre 2013, le PJDiste avait cessé de qualifier ses opposants de «démons» et «crocodiles» pendant quelques mois avant de reprendre ses vieilles habitudes.