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Grand Angle

Les faits reprochés au « couple islamiste » sont « corrects et avérés », affirme le président du MUR

En réponse au déluge de critiques sur la désolidarisation du MUR avec Omar Benhammed et Fatima Nejjar, le président de l’organisation s’est fendu d'une lettre pour expliquer les raisons de la position de son instance. Abderrahim Chikhi a invité ses «fidèles» à éviter d’entrer dans des guerres sur les réseaux sociaux.

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De nouveau, le Mouvement unicité et réforme (MUR) communique sur l’affaire Benhammed-Nejjar. Cette fois-ci c’est son président, Abderrahim Chikhi, qui s’est adressé à ses fidèles dans une lettre ouverte pour expliquer à ses «frères» et «sœurs» les sanctions prises par la direction du MUR à l’encontre du «couple islamiste».

Abderrahim Chikhi, ancien directeur de cabinet de Abdelilah Benkirane, assure que les décisions du conseil exécutif de la matrice du Parti de la justice et du développement (PJD) s'appuient sur la base de «données correctes et avérées» et des «déclarations des concernés». Ce qui réduit sensiblement la marge de doute des faits reprochés aux deux anciens vice-présidents de l’organisation par la justice.

Riposter aux critiques

L’intervention de Abderrahim Chikhi est destinée essentiellement à riposter aux positions émanant de certaines têtes d’affiche de l’islamisme au Maroc, qui ont vivement critiqué la désolidarisation du Mouvement avec Omar Benhammed et Fatima Nejjar. Des opinions auxquelles se rallient également des membres du MUR. Si l'adhésion à son mouvement, a-t-il expliqué, offre des droits parmi lesquels le soutien à ses membres dans les moments d'épreuve pendant l’exercice de leur mission, il a cependant «jugé que cela n’est pas le cas» dans l’affaire en question. Et de rappeler dans sa lettre ouverte que ces deux anciens vice-présidents ont commis une «grave erreur».

Chikhi a par ailleurs invité ses «fidèles» à s’armer de patience et à ne surtout pas gaspiller leur efforts dans des guerres sans intérêts sur les réseaux sociaux avec les opposants du MUR. Une recommandation qui tombe à point nommé. En effet, le Mouvement a grandement besoin de la contribution active de tous ses membres dans la campagne électorale du PJD. Au moins trois figures de son conseil exécutif devraient prendre part au scrutin du 7 octobre sous les couleurs de la Lampe : Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement à Sidi Bennour (province d’El Jadida), Mohamed Yatim à Sidi El Bernoussi (Casablanca) et Aziza El Bekkali, pressentie pour être mandatrice de la liste nationale des femmes du PJD.

ras du sol....
Auteur : JACKBRUX
Date : le 26 août 2016 à 00h58
du même niveau que le "débat" sur le birkini en France Les personnels politiques et les Etats qui débattent de ce genre de fait divers, de ses raisons en amont et ses conséquences en aval, n'ont semblent ils pas grand choses à faire de leurs mandats sociaux .
Légalité
Auteur : HomLibre33
Date : le 25 août 2016 à 14h27
Que ce couple soit un couple de politiciens de renommée nationale et membres importants d'un partie politique de premier plan ne doit pas leur permettre de ne pas assumer leur faute.

Une faute d'autant plus grave qu'ils n'ont pas respecté les principes religieux qu'ils n'ont cessé de diffusé.

Les membres du MUR qui les défendent devraient se questionner sur l'image et l'exemplarité qu'ils donnent. EN défendant l'indéfendable, il font exactement ce que le peuple reproche au système, à savoir qu'ils n'appliquent la loi et les principes moraux qu'aux faibles et aux pauvres.
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