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Grand Angle

Maroc : 13 ministres du gouvernement prennent part aux élections du 4 septembre

Les communales et les régionales du 4 septembre enregistrent déjà un record. 13 ministres du gouvernement sont candidats à ces scrutins. C’est presque la moitié de l’exécutif Benkirane, si on exclut les ministres technocrates.

Publié
Gouvernement Benkirane / Archive - Ph. MAP
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Apparemment la fonction de ministre a perdu de son attrait. Treize des membres du cabinet Benkirane se présentent aux scrutins du 4 septembre. Le PJD occupe la première place avec cinq ministres : Abdelaziz Rabbah, Transport et Equipement à la mairie de Kenitra et à la présidence de la région Rabat-Salé-Kenitra, Lahcen Daoudi, Enseignement supérieur, à la région de Beni Mellal-Khénifra, Driss Azami, à la région Fès-Meknès, Abdelaziz El Omari, Chargé des Relations avec le parlement, désigné tête de liste de la Lampe pour l’arrondissement Aïn Sebaâ et Hay Mohammadi à Casablanca et Bassima Hakkaoui, Solidarité et Famille, candidate de la Lampe au conseil municipal de Fkih Bensaleh. La PJDiste sera opposée au ministre de la Fonction publique, Mohamed Moubiî du Mouvement populaire.

Justement le parti de l’Epi enregistre la participation aux communales et régionales de Mohand Laenser, département de la Jeunesse et des Sports, dans sa terre natale de Mermoucha relevant de la province de Boulemane et Driss Merroun à la commune de Ain Mediouna à Taounate.

Des démissions du gouvernement à prévoir

Le RNI a jeté dans la bataille trois de ses ministres : Barka Bouaida, la n°2 de la diplomatie à la présidence de la région Guelmim-Oued Noun, Fatima Marouane, Artisanat, à Casablanca et Mohamed Abbou à Taounate. Dans les rangs du PPS de Nabil Benabdellah la mobilisation n’était pas au rendez-vous, seuls Abdeslam Seddiki, Emploi, est tête de liste du Livre à la commune de Taza et Mohamed Amine Sbihi, Culture, à Salé. Par ailleurs, c'est la région Fès-Meknès qui séduit le plus grand nombre de ministres. Ils sont 4 à disputer à Hamid Chabat le même objectif.

En cas de victoire les ministres qui briguent les présidences des régions devront impérativement démissionner pour incompatibilités des deux postes. En revanche, pour ceux et celles qui se présentent pour les communes ils pourront continuer leurs carrière gouvernementale. Une exception qu’ils doivent aux pressions exercées sur Benkirane par Rabbah et Moubdiî lors de l’adoption de la loi organiques des collectivités locales. Il est néanmoins de plus en plus difficile pour un président d’une commune de concilier entre ses obligations locales et celles de ministre. 

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