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Grand Angle

Laâyoune : Le terme « génocide » a-t-il un sens pour les médias espagnols ?

Il a suffit, ce lundi,  à ce qu’un couple pro-sahraoui parle de «génocide» à Laâyoune pour que les médias espagnols reprennent le terme sur leur «Une». Une démarche qui, en plus de leur ôter tout professionnalisme, renseigne également sur leurs intentions d’envenimer la situation.

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Mais quelle mouche de propagande a piqué les médias espagnols ? Après les photos mensongères publiées par l’agence de presse EFE et la polémique qui s’en est suivie (et qui n’est pas encore finie), voilà que les médias espagnols remettent ça ! Cette fois, il s’agit du témoignage de deux prétendus militants pro-sahraouis, un mexicain et une espagnole (en cachette à Laâyoune,  disent-ils, par crainte d’être arrêtés par les forces de l’ordre) qui leur sert de source d’inspiration pour leurs titrailles.

Ce lundi, plusieurs médias espagnols évoquent un «génocide» à Laâyoune. Une recherche des deux mots clés, «genocidio» et «El Aaiún» sur la version espagnole de Google Actus, donne plus de 250 résultats.  Tout bonnement parce que sur l’enregistrement posté par le couple, les deux individus parlent de «génocide». Ces deux militants pro-sahraouis se disent «témoins du génocide que le régime marocain est en train de mener actuellement contre la population civile sahraouie dans la capitale du Sahara Occidental occupé». Ils parlent également d’une «urgence internationale et il faut que tous les organismes internationaux arrêtent ce massacre».

Les médias ibériques se sont juste basés sur cette vidéo qui leur est envoyée et postée sur Youtube pour reprendre le qualificatif utilisé par ces militants qui se réclament pro-sahraouis. A vrai dire, ils commettent là une double erreur très grave. La première est le fait de prendre pour argent comptant les affirmations de ces deux militants qui ne cachent par leur sympathie pour les indépendantistes.

Un témoignage aussi douteux ne doit pas du tout emporter tout une presse. Surtout quand elle se dit respectable. Un minimum d’équilibre s’impose, notamment dans cette période de tensions entre les autorités marocaines et les médias espagnols.

Seconde erreur, et pas des moindres, c’est l’emploi même de terme «génocide». On parle de génocide, lorsqu’il y a une volonté manifeste et concrétisée par des actes détruisant, exterminant méthodiquement un groupe ethnique, racial ou religieux, comme nous le rappelle Le Robert. Une définition applicable au sort des juifs face à la furie d’Hitler et à ce qui s’est passé au Rwanda en 1994. Cautionner un «génocide» à Laâyoune relève alors de la pure provocation. Une provocation qui tend à rendre anodin le terme «génocide», aspect qui a semble-t-il échappé aux journalistes espagnols.

L’aveuglement dont font preuve les médias espagnols sur ces évènements de Laâyoune est plus qu’inquiétant. Le refus des autorités marocaines de permettre l’accès des journalistes étrangers à Laâyoune ne doit pas justifier cette campagne de propagande qui, à défaut de peindre la réalité à distance, ne manque pas de dévoiler les tares d’une presse jusque-là considérée par beaucoup comme neutre et professionnelle.

L'enregistrement des deux militants pro-sahraouis

Une réalisation magistrale !
Auteur : loiseaurare
Date : le 16 novembre 2010 à 20h54
Les renseignements marocains sont parmi les meilleurs au monde par leur efficacité et leur sérieux; bref, ces renseignements étaient bien au courant de tout ce que ces criminels complotaient pour exécuter les consignes de leurs maitres Algériens et Espagnols, aidés par leurs frères musulmans d’Aljazeera; ils savaient donc qu’il y aurait des actes dangereux qui vont automatiquement nécessiter une reposte plus musclé de la part des forces de l’ordre, ce qui heureusement ne fit pas le cas lors de l’intervention pour libérer les gens kidnappés au camp de Gdiem Izik, car tout a été minutieusement préparé par nos renseignements qui ne devraient pas donner une chance de parvenir à leur fin, ce qui poussa ces criminels, désemparés, à produire et à fomenter ces mises en scènes de désolation signées par les médias espagnols et algéro-qataris, dignes de débutants dans le domaine médiatique ! La preuve, ils n’ont pas trouvé de photos pour appuyer leurs allégations, ils ont beau cherché mais ils n’ont trouvé que des photos d'enfants palestiniens et des cadavres marocains de Casablanca, les pauvres !
Version des sahraouis marocains
Auteur : Hamza
Date : le 16 novembre 2010 à 15h54

Une vidéo retraçant les crimes perpétrés par des milices et des individus aux antécédents judiciaires contre des éléments des forces de l'ordre qui sont intervenus pacifiquement pour démanteler le camp Gdiem Izik, a été projetée, lundi à Rabat, lors d'une conférence de presse conjointe du ministre de l'Intérieur et du ministre des Affaires étrangères et de la coopération.




La vidéo, constituée d'images provenant de caméras des forces de l'ordre et de téléphone, illustre la violence et la barbarie dont ont fait montre les membres d'une milice criminelle aux antécédents judiciaires contre les forces de l'ordre intervenues pour libérer des enfants et des personnes âgées se trouvant au camp.

La vidéo débute par des séquences sur des sommations d'usage à l'adresse des occupants du camp qui ont été invités via des haut-parleurs au sol et d'hélicoptères de la Gendarmerie royale à quitter le campement. Le document montre des citoyens en train de quitter volontairement le campement à bord d'autobus mis à leur disposition en réponse à l'appel des autorités avant que des éléments violents ne s'opposent à l'évacuation, menaçant femmes et personnes âgées à l'aide d'armes blanches et de bonbonnes de gaz incendiaires.

Ces éléments violents qui opèrent selon un mode d'action qui rappelle les procédés adoptés par les milices paramilitaires opérant au Sahel, ont attaqué les forces de l'ordre qui procédaient au démantèlement de tentes vides.

L'agression minutieusement préparée par ces milices paramilitaires qui ont fait montre d'une violence inouïe contre les éléments des forces de l'ordre a connu l'usage de jet de pierres, de cocktail-Molotov et bonbonnes de gaz incendiaires. Les images montrent également des miliciens en train de s'acharner sauvagement sur les dépouilles de certains éléments des forces de l'ordre décédés lors de cette intervention.

Devant cette violence inouïe, les forces de l'ordre ont continué à faire preuve de retenue et de professionnalisme en s'en tenant à l'usage strict de moyens conventionnels de maintien de l'ordre et de camion motopompes pour éviter que des civils ne soient blessés lors de l'intervention.

La violence des miliciens qui n'a épargné ni forces de l'ordre ni ambulances et pompiers a atteint son paroxysme sur le chemin de retour vers Laâyoune sur lequel les images montrent des dépouilles d'éléments des forces de l'ordre lynchées et souillées par des actes inhumains.

Dans un acte dénué de toute humanité, une image prise d'un hélicoptère montre un milicien en train d'uriner sur le corps sans vie d'un agent des forces de l'ordre et sur un autre en train d'agoniser.

Une fois arrivés à Laâyoune, les éléments de la milice qui se trouvaient au campement de Gdiem Izik ont poursuivi leurs actes de violence, incendiant des voitures, des locaux commerciaux et des établissements publics.

La vidéo qui retrace également l'itinéraire d'un élément de cette milice du camp Gdiem Izik à Laâyoune, montre comment ce dernier a égorgé sauvagement et de sang froid, sous les regards de ses complices, un élément des forces auxiliaires en état d'agonie.

Par leur cruauté, leur technique et leur préparation minutieuse, il est clair que les actes commis contre les forces de l'ordre rappellent le mode préparatoire des dangereuses bandes qui agissent dans l'espace sahelo-saharien.

Aucun décès n'a été enregistré parmi la population alors qu'on compte dix morts dans le rang des forces de l'ordre qui tout au long de ces évènements n'ont à aucun moment, usé d'armes à feu.

Source : MAP
- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -
Suite à l'annonce
Auteur : Chibani2
Date : le 16 novembre 2010 à 15h41
Ce couple se proclamant pro-sahraouis m'a l'air plutôt europeen que sahraoui.
Les médias Espagnols informent et truquent les photos,ne nous emballons pas car il font de la provoc uniquement et que notre gouvernement ne tombe pas si bas.Nous ne voulons pas de la poltique du trottoir et laissons Antenne 3 faire ce que bon lui semble car c'est chaîne privée et la liberté d'expression en Espagne est appliquée.
Att. à ces provocteurs et rien d'autres,il ne cherchent qu'à nuire les relations que nous avons avec nos voisins Espagnols.
sinopharm
Auteur : catzéro
Date : le 15 novembre 2010 à 23h54
Tu m'as l'aire bien informé tu étais peut-être?
laayoun
Auteur : mehdiamine
Date : le 15 novembre 2010 à 23h36
Tout le monde parle des évènements concernant le démantèlement de ce camps. Mais personne ne pose la bonne question :comment est ce possible de laisser la construction de ce genre camps?. Je suppose que cela ne s'est pas fait en un jour. Des gens qui ont des revendications il y en a un peu partout (souvent à juste titre) ce n'est pas pour ça qu'il vont construire des camps de nos villes. Je pense que Hassan II nous manque beaucoup.
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