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Plus de la moitié (62%) de ces étrangers vivent en outre au nord de l'Italie; la Lombardie concentrant à elle seule 23% d'entre eux. Le quart des étrangers vit dans les régions du centre alors que 12% seulement sont au sud. L'ISTAT affirme que la population a augmenté de plus de 434.000 personnes pour dépasser ainsi le seuil des 60 millions à la date indiquée. Cette progression est due essentiellement à l'arrivée massive des migrants.
Cependant il n'y a pas que les arrivées qui ont augmenté. En 2008, il y eut 576.000 naissances soit un taux de 9,6 naissances pour 1000 habitants. Ainsi les estimations de l'ISTAT, ont montré 12.000 naissances de plus qu'en 2007. Cette croissance est expliquée par deux facteurs principaux: la contribution des naissances de mères étrangères (88.000 naissances soit 15,3% du total) et le recouvrement de la fécondité chez les mères de nationalité italiennes. Aussi le nombre moyen d'enfants est de 2,12 par les femmes pour les étrangères.
L'émigration marocaine vers l'Italie qui date des années 90, est récente par rapport aux autres destinations comme la Belgique, les Pays-Bas ou la France. Concernant l'évaluation du nombre de Marocains en Italie, il faut noter que l'ISTAT ne comptabilise que les individus n'ayant pas la nationalité italienne.
Les Marocains fument plus, et les Marocaines ont plus de problème de surpoids
Parallèlement, la Fondation ISMU (Initiatives et études sur la Multiethnicité) de Milan a publié les données d'une enquête réalisée par l'ISTAT, en 2005. Cette étude montre que les étrangers fument moins que les Italiens. 28% des hommes et 15% des femmes étrangers entre 14 et 64 ans fument, contre respectivement 31% et 28% chez les Italiens. Chez les Marocains, 33% des hommes sont fumeurs contre 1 % des femmes, alors que chez les Roumains, les taux sont respectivement de 38% et 28%. Quant à l'obésité, qui concerne outre les Italiens, l'étude a constaté un problème de surpoids au dessus de la moyenne pour les femmes marocaines et dans la communauté albanophone.
Parallèlement, la Fondation ISMU (Initiatives et études sur la Multiethnicité) de Milan a publié les données d'une enquête réalisée par l'ISTAT, en 2005. Cette étude montre que les étrangers fument moins que les Italiens. 28% des hommes et 15% des femmes étrangers entre 14 et 64 ans fument, contre respectivement 31% et 28% chez les Italiens. Chez les Marocains, 33% des hommes sont fumeurs contre 1 % des femmes, alors que chez les Roumains, les taux sont respectivement de 38% et 28%. Quant à l'obésité, qui concerne outre les Italiens, l'étude a constaté un problème de surpoids au dessus de la moyenne pour les femmes marocaines et dans la communauté albanophone.
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