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Grand Angle

Comarit : Le produit de la vente des bateaux sera en partie reversé au Trésor espagnol

La vente aux enchères des bateaux de la Comarit, retenus pour certains depuis 2011 au port d’Algésiras, aura lieu dans deux mois. Et le produit de cette opération sera en partie reversé au Trésor espagnol. Détails.

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Les bateaux de la Comarit retenus depuis bientôt 4 ans au port d’Algésiras seront vendus aux enchères le 26 mai prochain, a annoncé l’Autorité portuaire locale, rapporte ce mercredi le journal Europa Sur. Il s’agit de Al Mansour (25 Octobre 2011), Boughaz (19 Décembre, 2011), Banasa (4 Janvier 2012), et Ibn Batouta (11 Janvier 2012).

D’après la même source, ces navires ont tous été déclarés abandonnés l’année dernière. Et c’est seulement en février dernier que le conseil de l’Autorité portuaire d’Algesiras a approuvé leur vente. Les conditions de vente ont été publiées hier, mardi 24 mars, au Journal officiel espagnol.

Entre 300 000 et 430 000 €

L'administration portuaire d’Algésiras a fixé le prix de base de chaque navire. Ainsi, le Boughaz sera liquidé à partir 300 000 euros, 365 000 euros pour le Banasa, 380 000 euros pour Al Mansour et 430 000 euros pour Ibn Batouta. Des visites de bateaux seront organisées en le 13 et 17 avril pour les personnes intéressées et elles auront jusqu’au 11 mai 2015 pour soumettre le formulaire de demande.

A qui reviendra le produit de la vente ? Premièrement au port d’Algesiras qui retiendra l’équivalent de ses créances auprès de la Comarit ainsi que les frais portuaires liés à l’hébergement de ces navires durant ces quatre dernières années, auxquels il faudra rajouter les frais de procédure de vente aux enchères. L’enveloppe globale de l’Administration portuaire n’est pas précisée, mais elle devrait se chiffrer à plusieurs centaines de milliers d’euros. Le reste du produit de la vente sera versé au Trésor public espagnol.

Une partie de l’équipage était restée à bord de ces navires pendant longtemps, mais à présent aucune information ne filtre sur le sort des marins marocains. Vers fin 2013, la presse espagnole rapportait que certains d’entre eux s’étaient convertis à de petits boulots à Algésiras afin de survivre et subvenir aux besoins de leurs familles restées au Maroc.

A noter que un autre ferry de la Comarit, le Berkane, abandonné à Almeria a déjà été vendu et retiré du port.

bateauxbateaux ferries
Auteur : georges
Date : le 26 mars 2015 à 10h32
Une foiss les espagnols payes et c'est normal
l'équipage , LES équipages , vont etre oubliès ,
vu que l ETAT MAROCAIN , prend au travers des bateaux , les taxes sur le fret droits de port tva ect.. entassés dans le coffre de tanger Med2 , ce serait HUMAIN que les marin soient respectés et payes de leurs salaires , oubliés par les mafiosis a la direction de cette compagnie , cela ressemble a de l'esclavage du 21 eme siecle
Droit leur soit rendu , car méprisés et oubliés .
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