L’opération Marhaba a démarré le 5 juin sans la nouvelle compagnie maritime marocaine AML mais celle-ci semble tout faire pour être opérationnelle à l’ouverture de l’opération transit maroco-espagnole le 15 juin prochain. Un de ses bateaux est arrivé aujourd’hui au port de Tanger Med et son management sera confié à un ancien responsable de la regrettée Comarit. Détails.
Plus que deux mois avant l’édition 2016 de la traditionnelle opération transit, laquelle pourrait voir cette année l’arrivée d’un fast-ferry marocain sur les lignes maritimes reliant Tanger à Gibraltar. La compagnie marocaine Intershipping l'a acquis hier, lors de la vente aux enchères d’un navire de la Comarit.
Dans notre article paru le 13 octobre dernier sur la contre-attaque judiciaire d’un groupe d’anciens commandants de la Comarit, nous rapportions de sources concordantes que le tribunal de Fès avait confirmé la liquidation judiciaire de la compagnie maritime et de son patron, Ali Abdelomoula. Mais il n’en est rien pour l’instant.
Du nouveau dans l’affaire Comarit ! Alors que la cour d’appel de Fès vient de confirmer la liquidation judiciaire de la compagnie, les anciens commandants et salariés contrattaquent en justice, d’abord au Maroc et prochainement en Espagne et en France. Ils dénoncent des «malversations» à la base de ce chaos et réclament justice pour obtenir leurs indemnités.
Les marins de la Comarit ont, à leur manière, fait l’actualité au Maroc, mais aussi en France et en Espagne pendant plusieurs mois, voire des années. Yabiladi a tout particulièrement suivi leur calvaire, jusqu’au retour au Maroc de ceux qui étaient restés à quai en France, notamment après la saisie des bateaux. Trois ans après le déclenchement de la crise de la compagnie marocaine, que sont devenus ces
Dettes auprès des fournisseurs et banques, arriérés de salaire, fermeture de bureau sans préavis, navires à l’étranger vendus, navires bloqués à quai au Maroc, la descente aux enfers d’IMTC n’a pas fait grand bruit. Pourtant la compagnie est en train de suivre le même parcours qui a conduit la Comarit à la liquidation judiciaire. Certains membres d’équipage se sont confiés à
La vente aux enchères des bateaux de la Comarit, retenus pour certains depuis 2011 au port d’Algésiras, aura lieu dans deux mois. Et le produit de cette opération sera en partie reversé au Trésor espagnol. Détails.
Le tribunal de commerce de Tanger a enfin statué. Il vient de prononcer la liquidation judiciaire de la Comarit. Un verdict attendu depuis plus d’un an et qui ne surprend pas dans le milieu maritime. Seul hic actuellement, le versement des arriérés de salaire des marins ne semble pas garanti, vu la maigreur des avoirs de la compagnie. Les syndicalistes font appel au gouvernement.