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Grand Angle

Alger a réservé un accueil froid pour le ministre de l'Interieur marocain

Même s’il n’y a pas eu de nouvelle guerre médiatique entre le Maroc et l’Algérie ou de rappel de l’ambassadeur du royaume pour consultation, les relations sont loin d’être normalisées. Preuve en est l’accueil froid réservé à Mohamed Hassad à Alger.

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Mohamed Hassad, ministre de l'Intérieur / DR
Temps de lecture: 1'

Le ministre de l’Intérieur marocain était hier à Alger. Un déplacement qui s’inscrit dans le cadre de sa participation à la 32ème session du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI).

Les médias du voisin de l’Est ont semble-t-il préféré bouder la présence de Mohamed Hassad. De même pour son discours, vantant les mérites de l’expérience marocaine dans les luttes contre le terrorisme, le trafic de drogue, le blanchiment d’argent et l’immigration clandestine ainsi que sur la réforme du champ religieux et l’impact sociétal de l’INDH.

Un texte qui n’a pas eu d’écho auprès de la presse algérienne. Seule l’APS (agence de presse officielle) lui a réservé ce bref passage dans une dépêche consacré à l’événement : «le ministre marocain de l'Intérieur, Mohamed Hassad, a indiqué pour sa part que "l'approche sécuritaire de lutte contre le terrorisme est basée sur la vulgarisation des valeurs humains et la tolérance"».

Pas de discussions avec Bouteflika

A l’exception de quelques moments de discussions à l’aéroport de Houari Boumediene avec son homologue Tayeb Belaïz, Hassad n’a pas eu droit à des entretiens avec le premier ministre ou avec Abdelaziz Bouteflika. Or, malgré sa santé chancelante, le président a pu trouver les ressources nécessaires pour recevoir, hier et séparément, les ministres de l’Intérieur de l’Arabie saoudite et du Koweït, venus également pour la 32ème session du CMAI. Et le même jour, il accordait une audience au premier ministre du Qatar. 

L'accueil froid réservé à Mohamed Hassad est un indicateur, un de plus, de la mauvaise phase que traversent les relations maroco-algériennes. Lundi, le ministre des Affaires étrangères, Ratmane Lamamra a demandé à l’occasion d’une intervention au conseil du CDH de l’ONU, un élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara.

Nécessité oblige
Auteur : moden
Date : le 12 mars 2015 à 20h58
Le jour où ils n'auront plus du pétrole pour à importer à manger ils mettront leurs Nif de côté et seront contents d'avoir un pays voisin agricole comme le Maroc.
Tôt au tard, ils finiront par abdiquer après ces longues années de guerre froide sans nom, menée contre le Maroc
Dernière modification le 12/03/2015 21:24
marabunta
Auteur : EL MOROCCO
Date : le 12 mars 2015 à 19h09
Rien d'étonnant
Auteur : FATEM95
Date : le 12 mars 2015 à 18h46
Les officiels algériens sont fidèles à eux-même, c'est-à-dire en "guerre" (guerre qui ne dit pas son nom) contre le Maroc. Ce pays a les dirigeants qu'il mérite. Il compense son incompétence par de l'agressivité. On a rempli notre rôle et fait preuve de politesse. C'est l'essentiel. Notre chemin est tracé et on le suit.
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