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Grand Angle

Le Maroc parmi les pays émergents les plus prometteurs selon le classement de Bloomberg

Le Maroc figure parmi les pays émergents les plus prometteurs selon un classemment établi par Bloomberg. Ce dernier a établi ce ranking en se basant sur ses propres données ainsi que celles de MSCI, FTSE, Standard & Poors et JPMorgan pour décider si un pays est considéré comme marché émergent ou de frontière.

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Le Maroc est dans la liste des pays émergents les plus prometteurs dans le monde selon le classemment établi par Bloomberg. Ce dernier a établi ce ranking en se basant sur ses propres données ainsi que celles de MSCI, FTSE, Standard & Poors et JPMorgan pour décider si un pays est considéré comme marché émergent ou de frontière.

Le classement est dominé par la Corée du Sud qui totalise un score de 70,7. Le Qatar et la Chine complètent le podium avec des scores respectifs de 69,2 et 66,30. 

Le Maroc devant la Russsie, la Grèce, l’Inde et l’Egypte

Le Maroc se classe à la 21ème position sur les 25 pays émergents les plus prometteurs pour l'investissements listés par Bloomberg. Avec un score de 43,4, le royaume devance des économies importantes comme la Russie ou l’Inde ainsi que des pays récemment en difficulté comme la Grèce et l’Egypte. Sur le continent africain, le Maroc est également le deuxième pays émergent le plus prometteur pour l’investissment derrière l’Afrique du Sud. Il affiche aussi le neuvième meilleur taux de progression du PIB prévu pour 2015 et 2016 parmi les pays classés.

Les points ont été attribués aux pays pour leur performance dans chacun des 19 indicateurs. Pour chaque variable, le pays le moins performant a reçu zéro point, tandis que le plus performant a reçu le nombre maximum de points attribués à cette variable, en fonction de son poids. Tous les autres pays ont reçu des points entre ces deux extrêmes.

Grande performance du Maroc dans le Doing Business

Les indicateurs économiques représentent 40% dans le classement et comprennent la croissance moyenne du PIB prévue pour 2015 et 2016, les projections du taux d'inflation mais aussi la dette publique, l'investissement total et la balance courante tous trois exprimés en pourcentage du PIB. En outre, Bloomberg a pris en considération le taux de participation de la main-d'œuvre actuelle, les réserves de change en pourcentage du PIB et le score sur le plan des infrastrcutures évalué par le Forum économique mondial.

Concernant les indicateurs financiers, ils représentent le même pourcentage (40%). Ils comprennent notamment le price-to-book ratio, la liquidité de l'indice de primaire des actions sur trois ans, la volatilité des taux de change sur trois ans, le score sur le risque bancaire de l'Economist Intelligence Unit.

Enfin, Bloomberg a pris en compte les mesures politiques et sociales (20%), qui concernent notamment la perception de la corruption avec le score de Transparency International's Corruption Perceptions Index, la facilité de faire des affaires, le taux d'alphabétisation des adultes…

Pour rappel, le Maroc avait réalisé de grandes performances dans les deux derniers classement Doing Business (2013 et 2014) avec des bonds respectifs de 8 et 16 places. Ce qui a sans doute beaucoup contribué au bon classement de Bloomberg.

se réveiller est bon pour comprendre
Auteur : Oucheikh
Date : le 11 juin 2015 à 19h12
Le Maroc a changé...beaucoup changé
pour ceux qui persistent encore à ne pas ouvrir l'oeil..!
Le PIB par habitant a doublé depuis 1998 et la croissance économique s’est stabilisée au tour de 5%.
Ce qui a fait du Maroc un des pays les plus dynamiques du monde arabe et du continent africain. Ce carrefour du commerce et des routes terrestres et maritimes entre l’Afrique et l’Europe, se voit doter d’un PIB fort, avoisinant un dixième du PIB global du continent africain depuis 1999.
Le Maroc a pu acquérir la confiance de nombreuses délocalisations d’entreprises Européennes et La Bourse de Casablanca est devenue la deuxième place financière d’Afrique.
De villes en campagnes et d’autoroutes en tramways, le Maroc prend le visage d’un essor ininterrompu, dans ses technopoles et ses complexes mégapoles, dans ses agropoles, dans ses ports et ses aéroports, dans ses plateformes et ses stations balnéaires.
L’ambition rime avec le Maroc en avance depuis l’avènement du nouveau règne.
Le royaume afficha irrévocablement ses plans stratégiques et ses visions dans les secteurs clé de l’économie.
Et ce fut le plan Émergence 2009-2015
La Vision 2020 pour le tourisme
La vision 2015 pour l’artisanat
Le plan Maroc Vert pour l’agriculture
La politique des villes nouvelles.
Mais quelles encyclopédies pourraient contenir dans tous leurs détails, les multiples grands projets réalisés en cette décennie !
En atteste la construction du complexe portuaire de Tanger-Med et Tanger-Med II, opérationnel, avec un investissement de 11 milliards de DH et qui est en passe de devenir le premier port commercial du continent.
L’asphalté de 70 000 km fait aujourd’hui du réseau marocain, l’un des plus compétitifs de l’Afrique.
Le rythme autoroutier passe actuellement à près de 200 km de construction par an. La masse des investissements est montée en flèche de quelque 700 millions de DH par an au début du nouveau règne, à près de 5 milliards aujourd’hui.
Dans la même vision d’essor et de relance que connait le royaume, le projet du train à grande vitesse Tanger-Casablanca, puis Casablanca-Marrakech, seront fonctionnels dans moins de 3 ans.
La politique des villes nouvelles et de l’urbanisation qui fut de son coté planifiée pour 15 nouvelles cités entièrement modernes, est en train d’émerger sous le ciel du royaume pour atteindre sont objectif d’ici l’horizon 2020, comme réponse logique aux besoins en logements dans des villes surpeuplées par l’exode rural.
L’expérience du Royaume a été présentée en tant que modèle phare de l’éradication des bidonvilles partout dans le monde et spécialement en Afrique subsaharienne où 65% de la population urbaine habitent dans des taudis. Le directeur exécutif de l’ONU-Habitat Joan Clos affirma que «Ce n’est pas facile de réduire les bidonvilles, mais le Royaume du Maroc nous a montré que ce combat est possible.
C’est une vraie success-story pour ce pays qui ne dispose ni de mines de diamants, ni de gisements de gaz naturel ou de pétrole». belle prestation du Maroc, dans le cadre de la lutte contre les taudis, que le responsable onusien a attribué à la mise en place d’une stratégie nationale intégrée (VSB), à une bonne gouvernance et surtout à un bon leadership, grâce à l’implication personnelle de Sa Majesté le Roi dans ce chantier national.
Quand au début du nouveau règne, le Maroc n’abritait que 10 entreprises opérant dans le secteur aéronautique en 2001, 10 ans après, en 2011, ce sont près de 100 opérateurs de l’aérospatial de renommée internationale qui sont venus étoffer la base aéronautique marocaine, dont Boeing, Nexans, EADS, Creuzet, Snecma, Aircelle Safran, Daher, Matis, Zodiac Aerospace, LPS Aero et tant d’autres.
Cette évolution notable, vient réaffirmer la confiance des grandes compagnies internationales dans le secteur aéronautique marocain, confiance qui s’est consolidée en 2012 par l’arrivée du groupe canadien Bombardier Aéronautique sur le marché national, cet opérateur de l’aviation civile et 3ème constructeur aéronautique mondial après l’américain Boeing et l’européen Airbus, pour une usine de production de composants d’avions de la valeur de 200 millions de dollars. C’est une nouvelle fois la confirmation de l’émergence du Maroc et de sa vocation de hub régional en industrie aéronautique qui connait un plein essor.
Au volet de l’énergie, le Maroc releva le défi de la construction de l’une des plus grandes stations thermo-solaires au monde.
Et ce depuis le lancement par S.M. le Roi à Ouarzazate, le 2 novembre 2009, du gigantesque projet intégré de production électrique à partir de l’énergie solaire.
Fort d’un plan solaire ambitieux, le Maroc ambitionne de construire cinq parcs solaires permettant d’éviter l’émission, à terme, de 3,7 millions de tonnes de CO2.
Projet grandiose de l'énergie solaire, d'un coût d'investissement de près de 10 milliards de dollars.
Projet national ambitieux certes, mais louablement réaliste, qui vise de desservir en 2020 une l’équivalent de 2.000 mégawatts.
Le Maroc est ainsi en passe de devenir un acteur de référence dans le solaire, en suscitant l'intérêt croissant des États, des organisations internationales et des grandes entreprises énergétiques à l’échelle planétaire.
Et dans ce contexte méditerranéen en plein bouleversements politiques, le Maroc des chantiers géants acquit ainsi haut la main la confiance des investisseurs étrangers, en drainant des flux d’investissements directs étrangers (IDE) de quelque 5 milliards de dollars et le chiffre est en constante montée, ce qui lui valut depuis 3 ans déjà la note de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED) comme étant la première destination des IDE en Afrique du nord et la quatrième du continent.
Morgan Stanley Capital International (MSCI), et son indice des marchés émergents, qui mesure le rendement boursier des marchés émergents à l'échelle mondiale, attribuait au Maroc dès l’année 2005 et réaffirmé en 2009, l'indice d’économie émergente en Afrique avec celle l’Égypte et de Afrique du Sud.
Dernière modification le 11/06/2015 19:56
LE MAROC EMERGENT
Auteur : Oucheikh
Date : le 11 juin 2015 à 18h54
Pourquoi le Maroc est un pays Émergent ?...

..
Un coup d'œil sur l'économie marocaine nous révèle qu'elle est aujourd'hui entrée dans un processus macroéconomique salubre et une dynamique de levier pour atteindre des objectifs certains de croissance durable et de suppression des inégalités sociales.
Le Maroc comme troisième producteur et premier exportateur mondial de phosphates, a su conserver une importante entrée en devises pour le pays et détient largement, les premières réserves mondiales avec plus 50 000 milliards de tonnes.
Les grandes réformes et les grands chantiers entamés par le pays ont engendré une hausse continue du PNB tournant actuellement au tour de 6%, malgré les aléas agricoles et les périodes de sécheresse aigüe.
le statut du Maroc ayant considérablement évolué depuis plus d'une quinzaine d'années, d'abord grâce à un arsenal de réformes et de restructuration de la vie économique et sociale, puis grâce à la confirmation de son expérience économique, de ses performances, de son savoir-faire, de sa bonne formulation des politiques suivies et grâce à la concrétisation des programmes audacieux pour le développement humain durable, le pays est en transition d'une économie en développement vers un statut d'économie émergente.
Les secteurs de l'éducation, de la santé infantile et de la santé maternelle entrés dans un processus de renforcement, le royaume passera à la vitesse supérieure afin d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) avant 2015.
La mobilisation de tous les acteurs de développement étant déclenchée, la prise de conscience que le secteur privé joue et doit jouer un rôle primordial dans l'essor et la croissance escomptés, est désormais une volonté marocaine sans équivoque.
L'ère du nouveau règne du roi Mohammed VI est clairement celle d'immenses projets structurants, désenclavant les régions de la Méditerranée au sud saharien, comme elle est celle des grands chantiers d'infrastructures modernes et des réseaux autoroutiers, ferroviaires et TGV, portuaires et aéroportuaires.
L'attractivité du Maroc pour les investissements directs étrangers (IDE) s'est consolidée de plus en plus, comme il en est pour l'usine géante de Renault dans la région nord, du groupe agroalimentaire français Danone dans la Centrale laitière marocaine ou du géant américain Kraft Foods dans Bimo, les investissements des groupes économiques mondiaux (comme Bombardier, Alstom, General Electric…) représentent plusieurs milliards de dollars.
Stimulés par les grands projets d'envergure, les investissements étrangers ont pris le chemin du royaume avec une courbe de croissance et de volume des IDE sans précédent durant la dernière décennie,
Et c'est grâce aux réformes considérables et au bon climat des affaires dans une monarchie progressiste et démocratique que le royaume est apprécié par la communauté des investisseurs étrangers.
La politique économique du pays se fut rétablir sur des stratégies claires, ambitieuses et sans précédent.
La richesse agricole du pays se confirmant dans la modernisation du Plan Maroc vert, accouplé à la vitalité industrielle du Plan Émergence qui confirme son taux de croissance, le climat de stabilité et le niveau des compétences marocaines, sont les bonnes performances qui ont aussi épargné au Maroc, les séquelles de la crise internationale.
Entré dans le cercle des grands pays producteurs d'acier répondant à la demande croissante d'acier de qualité supérieure pour les marchés européen, africain et asiatique, par son complexe sidérurgique Maghreb Steel , ses réussites dans les secteur des BTP, de l'électroménager et de l'électronique, de l'industrie pharmaceutique et de l'industrie chimique pour les phosphates, ainsi que son secteur bancaire et financier performants, le Maroc possède désormais des atouts considérables qui le positionnent en tant que porte d'accès aux marchés africains.
En donnant naissance à un gigantesque plan de développement des énergies renouvelables, le souverain a placé le Maroc en chef de file d'un secteur d'avenir, avec la plus grande installation thermo solaire du monde, afin de réduire la facture énergétique et être un pays leader dans ce domaine qui pourra exporter de l'énergie vers les pays européens.
Ces mégaprojets ambitieux, ainsi que l'action en faveur du développement humain et la lutte contre la pauvreté dans le cadre du programme INDH, ont multiplié le PIB marocain par 2,3 en dix ans, et l'ont projeté au rang des pays émergents en faisant de la pauvreté et des disparités sociales ; un champ de bataille et une affaire prioritaire.
expansion
Auteur : georges
Date : le 10 juin 2015 à 10h08
Le Maroc aurait pu commencer à evoluer plus vite ,mais l'étranger qui viens pour investir prend peur devant les difficultés et la corruption générale.
En réponse à Hamza , oui il ne peut pas y avoir de creation marocaine pure a grosse valeur ajoutée car cela suppose des investissement , recherche ou materiel, donc des fonds ,des cerveaux , des marchés et la confiance.
Tout le progres est au nord ,europe et usa , le Bresil avance ,
ect... La capitalisation seule permet d'avancer , au Maroc elle n'existe pas ,l'union fait la force , à part quelques industries agroalimentaires. Notez que les stés sont les restes de la periode du mandat .
Il y a des quantités de petites niches a faire evoluer au Maroc , mais les fonctionnaires sont lents ou absents,
les reponses au courriers !! jamais ou peu donc impossible de fonctionner , courir partout est la norme , verifier deux fois , etre mis au courant de certaines reglementations au dernier moment , rien d'ecrit ..;bref
mieux d'aller ailleurs ou ces inconvenients n'ont pas de cout qui impacte la production.
Mais il y a a faire , sauf que le systeme n'est pas huilé et donc les pertes en cours de route font que l'entreprise est en danger permanent . les banques , alors meme pas utile d'en parler , sont des cancers, les reglements !!!!
bref tout cela fait la situation actuelle sauf pour les grosses boites etrangères qui emploient des centaines de travailleurs , (la paix sociale )
Il appartient au gouvernement de faire bouger les paresseux et de mettre en palce , des conditions favorables , de l'argent qui arrive chaque mois du monde entier et semble fondre dans les sables du sahara.
Tout est question de concertation , mais le Maroc est un trésor , englué dans des reglements dépassés .
Prix du terrain a batir france 15à50eu maroc 5000dhs sans commentaires vendu par des Ben...qui ont acheté 10dhs. hypotheques à vie , ceci n'est pas la solution.
bien au contraire
Auteur : souf9220
Date : le 21 février 2015 à 04h22
la Russie est terminé depuis la guerre en ukraine avec 100 roubles tu pourait mm pas acheter une bagueta
Pragmatisme
Auteur : Hamza
Date : le 16 février 2015 à 12h29
Nous aimons tous notre pays et nous voulons qu'il se développe de façon durable.
Ceci ne nous empêche pas d'être lucides et pragmatiques.

Beaucoup de pays émergents ont connu un développement avec des crises dû à la spéculation financière des investisseurs, par exemple: Indonésie, Argentine, Chili, etc...

Le Maroc a encore beaucoup de chemin à parcourir.

Le système éducatif marocain est encore médiocre et le taux d'analphabétisme reste élevé : nous faisons moins bien que la Mauritanie . L'éducation est la fondation d'un développement durable et qui permet à un pays d'être innovant . Pour l'instant , le Maroc est un pays de sous traitance qui bénéficie de transfert de technologie.

Les entreprises marocaines qui conçoivent , fabriquent et exportent de produits industriels à forte valeur ajoutée sont peu nombreuses.

L'électronique: Le Maroc est gros fabricant avec SGS Thomson et des sous traitants , mais peu de fabricants marocain d'envergure.
L'automobile: Renault, Fiat sont gros fabricants au Maroc et quelques sociétés de montage de camions. A part les petits sous traitants, il n'y a pas de fabricants marocains
Le textile: ce sont des produits à faible valeur ajoutée dépendants du coût de la main d’œuvre et des bas salaires
Les minerais: l'OCP exploitent des ressources naturelles, et il dépend du savoir faire et du matériel étranger. La rentabilité reste assez faible et aléatoire car le Maroc investi beaucoup mais a un retour sur investissement faible.
Agriculture et pêche: Le Maroc vend des produits très concurrencés et qui rapportent peu. L'agriculture marocaine reste peu innovante.
Tourisme: Ça reste un tourisme de masse aux revenus aléatoire. Le touriste qui se rend au Maroc dépense peu et ne revient pas . Services restent médiocres.

Nous n'avons pas le profil d'un pays émergent, mais nous sommes un pays de sous traitance et en même temps un pays qui est devenu une plateforme importante de logistique pour l'Afrique et l'Europe. Nous sommes un pays dont la balance commerciale est en permanence déficitaire, et nous dépendons des transferts des émigrés et des devises étrangères.
Dernière modification le 16/02/2015 12:36
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