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Grand Angle

Interdiction d’Exodus au Maroc : le SG du conseil des oulémas applaudit la décision

Le secrétaire général du conseil des oulémas a réagi à l’interdiction du film «Exodus : Gods and Kings». Mohamed Yessef a affirmé, dans des déclarations au quotidien Attajdid, qu’une œuvre qui «représente Dieu n’a pas sa place au pays du commandeur des croyants».

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L’interdiction du film «Exodus : Gods and Kings» au Maroc continue de susciter de nouvelles réactions. Le film avait été interdit le jour de sortie alors qu’il avait déjà été projeté dans certaines salles de cinéma. Il avait pourtant été tourné en grande partie à Ouarzazate et avait même reçu un visa d’exploitation du Centre cinématographique marocain, sous la tutelle du ministère de la Communication. Et le comble, le film a bénéficié d’une large campagne de publicité sur les panneaux d’affichage dans plusieurs grandes villes du royaume avant que ne tombe la décision de l’interdiction.

Depuis, deux camps s’opposent sur la toile et dans les médias. Aujourd’hui, le secrétaire général du conseil supérieur des oulémas apporte son ferme soutien à la décision des autorités de censurer l’œuvre de Ridley Scott sur la fuite de Moïse hors d’Egypte. Dans des déclarations, parues dans l’édition d’aujourd’hui du quotidien Attajdid, Mohamed Yessef a estimé qu’un film qui «représente Dieu n’a pas sa place au pays du commandeur des croyants», soulignant que «la protection des sacralités est strictement du ressort de la Commanderie des croyants». L’érudit religieux a appelé au respect des valeurs des musulmans.

Le patron du CCM renvoie la balle dans le camp d'El Khalfi

Les camarades de Nabil Benabdellah s’inscrivent complètement en faux contre l’interdiction du film «Exodus : Gods and Kings». Dans sa réunion d'hier soir, le bureau politique du  Parti du progrès et du socialisme a déploré l’absence d’une «approche plus intelligente qui aurait épargné de porter atteinte à l’image de notre pays à l’étranger».

Le PPS, qui fait partie de la majorité gouvernementale, assure par ailleurs que la règle demeure la consolidation de  «la liberté de l’art et de la création» et «le droit au pluralisme des opinions» et non la censure. Jusqu’à présent, c’est le seul parti politique au Maroc qui a adopté une position ferme sur l’interdiction de l’œuvre de Ridley Scott.

Aujourd’hui, Sarim Fassi Fihri, le directeur du Centre cinématographique marocain, est sorti de son silence. Il attribue l’interdiction à des «réserves du représentant du ministère de la Communication sur une scène représentant Dieu». Le nouveau patron du CCM a été nommé, le 2 octobre en conseil du gouvernement, suite à une proposition de Mustapha El Khalfi. C’est la première grosse affaire à laquelle il est confronté depuis sa nomination.

tu as trébuché
Auteur : CLYYY
Date : le 31 décembre 2014 à 01h12
je te surveille de loin mufti hyayna t'es devenu un kafer? est ce que c'est pas haram de parié????? toi qui donne des leçons au laïque , t'es un faux islamiste alors? sidi boujida et Ain kadouss vont pas être fière de toi !
on pari ?
Auteur : hyayna
Date : le 30 décembre 2014 à 23h43
je suis pret a parié avec toi qu'il ne passera pas
Foutaise
Auteur : Ibn Ziyad
Date : le 30 décembre 2014 à 20h41
Ne nous mentons pas dans quelques mois dans quelques années ce film passera sur les chaines publiques marocaines comme une lettre à la poste.

Arrêtons de faire de la polémique vaine futile inutile bref arrêtons de perdre ce précieux temps pour des conneries.

Le secrétaire du conseil...
Auteur : Bodler
Date : le 30 décembre 2014 à 20h30
... des oulémas devrait être plus attentif aux hommes qu'il désigne (ou participe à désigner) dans nos régions !
mais, bof ! Comme, chez nous, le burnous suffit pour faire le "fqih"...
L'avenir assuré (ce n'est pas le cas de tout le monde, ni chez nous ni ailleurs), calfeutré et bien au chaud, ce monsieur (ses congénères et l'héroïque el Khalfi avec eux), avec le courage des planqués à vie, se cache derrière Imarat El mouminines et derrière notre Roi, Amir El mouminies !
Pour, comme toujours, débiter de creuses fadaises...
S'il y a, dans ce film (ou dans un autre, d'ailleurs, comme ce fut le cas en de nombreuses occasions) une représentation de quelque dieu c'est que l'acteur principal est Moïse, lui-même et personnellement !
Les prérogatives de ce conseil (de retraités avant l'heure) devraient être revues car l'Art (toutes formes d'Art) est, clairement, un domaine qui les dépasse !
Et puis, franchement, je ne vois absolument pas en quoi des oulémas musulmans seraient concernés par un film (un film !) qui ne traite que d'affaires juives !
Affaires ayant eu cours (ou pas...) des millénaires avant l’avènement de l'islam...
Beaucoup plus sensés, les principaux concernés ne mouftent pas, eux !
Et si, au lieu d'espérer faire de nous des mineurs à vie, "on" nous laissait juger par nous-mêmes pour nous faire notre propre opinion !!
Mille fois, le peuple marocain a donné la preuve (à ceux qui ont des yeux pour voir) de sa grande maturité...
Conclusion : sur tous les plans (l'économique, le culturel et celui de la renommée d'un Pays qui avance, malgré tout et, surtout, malgré le chef du gouvernement actuel et son pseudo parti), cette décision d'interdire un film (aux temps d'Internet) est une véritable catastrophe !


Censure méritée
Auteur : Loutfi-mre
Date : le 30 décembre 2014 à 20h28
A Nabil Benabdellah c'est pas le refus d'un malheureux film qui peut porté atteinte a l'image du Maroc a l'étranger mais plutôt les incompétents de ton genre incapable de règler les vrais problèmes du pays .

La prochaine fois ridley scotch tu nous fera un film sur la sentence qui t'attend dans l'au delà , je suis prêt a offrir ma place de ciné . :)
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