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Grand Angle

L’ex-président du conseil communal de Sidi Ifni arrêté pour avoir demandé une internationalisation du dossier

Pour avoir demandé une internalisation des revendications de Sidi Ifni et avancer que la région serait inscrite sur la 4ème commission de l’ONU, l’ancien président de la capitale des tribus des Aït Baâmrane est détenu à la prison de Tiznit. La demande de lui accorder la liberté provisoire a été rejetée.

Publié
Mohamed El Ouahdani / Ph. Ángel Medina G. / Efe
Temps de lecture: 2'

C’est aujourd’hui que s’ouvre au tribunal de première instance de Tiznit le procès de Mohamed El Ouahdani, l’ancien président du conseil communal de Sifi Ifni. Il est derrières les barreaux depuis lundi. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas en raison d'une éventuelle responsabilité dans la gestion des inondations qui ont frappé la région le mois dernier.

Son arrestation s’est produite à Agadir alors qu’il s’apprêtait à participer à une émission sur une radio privée. Elle serait due à des considérations politiques, aggravées par de profondes divergences, étalées sur la place publique et les réseaux sociaux, avec le gouverneur de la province, le sahraoui Saleh Dahha, nommé à ce poste en janvier dernier. Quelques semaines plus tard, ce dernier limogeait El Ouahdani. Depuis les relations entre les hommes se sont nettement détériorées.

Sidi Ifni, région non-autonome ?

Immédiatement après son interpellation, la justice a refusé de lui accorder la liberté provisoire. Depuis, il est détenu à la prison de Tiznit. L’ex-président du conseil municipal de Sidi ifni est poursuivi pour : «désobéissance», «participation dans un attroupement armé», «violence contre un corps constitué», «incitation à un attroupement armé», «diffusion de fausses nouvelles et faits» et «détérioration de véhicules publiques». De lourdes accusations liées aux affrontements, du 6 novembre, entre des jeunes et les forces de l’ordre.

Au lendemain de ces incidents, El Ouahdani annonçait l’ «échec» de toutes les tentatives de normalisation avec le pouvoir centrale, déplorant les promesses non-tenues du développement de la province. Il a appelé à une "internationalisation" des revendications de la capitale des tribus d’Aït Baâmrane. Et de surenchérir que le dossier de Sifi Ifni figurerait sur l’ordre du jour de la 4ème commission des Nations Unies des régions non-autonomes. Et pourtant le traité de Fès du 4 janvier 1969 signé entre Rabat et Madrid, avait scellé la récupération du Maroc de Sidi Ifni. Des propos qui ne sont pas sans rappeler l’initiative, au printemps 2012, de quelques jeunes de la ville qui avaient adressé une lettre au Juan Carlos sollicitant la protection de l’Espagne.

Mohamed El Ouhadani compte déjà une condamnation de dix mois de prison pour son implication dans les événements tragiques du 7 juin 2007. Le procès a été reporté au 25 décembre.

Des conneries.
Auteur : taharo
Date : le 19 décembre 2014 à 11h33

Arrêtez vos divagations inutiles et vos insultes primaires et dites nous ce que vous pensez du problème soulevé par l'article.
Votre diatribe laisse apparaître facilement votre haine du Maroc et laisse à penser que vous êtes à la solde des "caporaux".
Maitres chanteurs
Auteur : taharo
Date : le 19 décembre 2014 à 11h21
L'activisme socio économique de la société civile est un signe de bonne santé dans un pays, comme le notre, pour empêcher les abus des représentants des pouvoirs publics, mais il doit se faire dans le cadre légal autorisé par la loi. Remettre en question son appartenance national pour des revendications sociales et économiques est un acte illégal. C'est du chantage politique pur et simple semblable à celui exercé par des organisations criminelles. Des opportunistes de tout bord exerce de plus en plus ce procédé pour arriver à satisfaire des revendications parfois légitimes mais le plus souvent ils ont un caractère personnel. Ce chantage est exercé par des politiciens véreux appartenant à des communautés humaines pauvres des zones frontalières en particulier dans l'Est du pays, au sud et maintenant à Sidi Ifni. C'est inacceptable.
LE MAROC CONTINUE A BAFOUER LES DROITS ET LA LIBERTE D'EXPRESION DE TOUS LES CITOYENS!!!!!
Auteur : Chibani2
Date : le 19 décembre 2014 à 07h44




NOUVELLE CONSTISTUTION 2011 + FORUM DES DROITS DE L'HOMME A MARRAKECH POUR QUE RIEN NE CHANGE!!!!!! DE LA POUDRE AUX YEUX......

ON Y TROUVE DANS CETTE MONARCHIE SOUS LE RÈGNE DE MOHAMED VI : LA STASI + LE KGB ET LA SECURITATE REUNIS......NON!!!!NON!!!!!RIEN A CHANGER!!!!!!!.

DE BEAUX DISCOURS MAJESTE SUR LA DEMOCRATIE MAIS LES METHODES ET LES PRATIQUES D'ANTAN NE CHANGENT PAS!!!!!!!
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